Le bras de fer continue entre les taxis de Guadeloupe et la préfecture

Les artisans taxis interpellent le préfet de région sur la prise en charge des croisiéristes sur le terminal croisière de Pointe-à-Pitre. L'intersyndicale reste mobilisée. Aujourd'hui une autre voix se fait entendre, celle d'une organisation professionnelle de transport, L' ASTAG
Les artisans taxis sont toujours mobilisés. Ce matin, ils sont allés perturber à Jarry le fonctionnement des bus des tours opérators qui transportent eux aussi les croisiéristes. Ils contestent toujours la décision de la préfecture de Guadeloupe de n’autoriser que les taxis de Pointe-à-Pitre et les VTC munis de bons de commande préalable pour pénétrer dans l’enceinte du terminal croisière pour prendre en charge les croisiéristes. C’est la conséquence de la décision du tribunal administratif de la Guadeloupe qui annule l’organisation mise en place par le sous-préfet de Pointe-à-Pître.
Le porte parole des artisans taxis de la Guadeloupe, Jocelyn Bourgarel, a écrit au préfet de Guadeloupe Philippe Justin. Les taxis estiment que la nouvelle application de la préfecture vient en contradiction de la décision du tribunal administratif de la Guadeloupe. Jocelyn Bourgarel demande au représentant de l’Etat une application, « juste » de cette décision
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Communiqué de l'Union Nationale des Taxis

Et dans ce dossier l'ASTAG, l'association syndicale des taxis artisans de la Guadeloupe, une autre organisation professionnelle de transport, affirme avoir fédéré toutes les organisations du secteur. Cette société, jusqu’ici, n’a pas voulu intervenir dans ce dossier, mais aujourd’hui, après les exclusions d’hier, elle demande une reprise des discussions.
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Ce samedi soir, les syndicats peaufinent des pistes d’ouverture. Une solution permettra d’attendre le jugement cette fois sur le fond du dossier d’ici quelques semaines.