Le bras de fer entre les taxis et le port autonme se poursuit

Les chauffeurs de Taxis veulent procéder à un constat d’huissier sur le terminal croisière de Pointe-à-Pitre pour dénoncer les infractions présumés à la prise en charge des croisiéristes. Mais ils déplorent le refus de la police d’accompagner l’huissier de justice.
Les deux parties s’opposent sur l’accueil de voiture avec chauffeurs au sein du terminal croisière de Pointe-à-Pitre. Les taxis affirment que la législation autorisent seulement les taxis à prendre en charge des croisiéristes sur ce terminal croisière. La direction du Grand Port soutient le contraire.
Pour faire constater l’infraction, le syndicat des taxis a obtenu un jugement qui permet à un huissier de pénétrer dans l’enceinte du port, site protégé. Un constat qui doit avoir lieu aujourd’hui. Les juges autorisent même le concours des forces de l’ordre. Mais selon l’avocate des chauffeurs de taxis, la police a décliné l’invitation.

Maître Gladys Démocrite, avocate des chauffeurs de taxis.

Et ce matin encore, l'huissier de justice a dû rebrousser chemin. Il n'a pas eu le soutien des Forces de l'Ordre pour se présenter devant la direction du Port qui n'a pas accepter de l'accueillir, au grand dam du syndicat des taxis. 

©guadeloupe
Le constat d’huissier, de l’intersyndicale des taxis de la Guadeloupe, a pu avoir lieu, finalement. Mais, selon les taxis, l’ambiance a été tendue, hier, sur le terminal croisière du Grand Port Maritime de Guadeloupe.