Le chikungunya est une maladie qui dure. Après 3ans, l’épidémie continue de sévir parmi les personnes atteintes. Le Centre de santé du CREPS à Pointe-à-pitre a mis en place depuis 2015 une prise en charge des patients qui souffrent toujours.
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Plus de 24 000 personnes auraient encore des séquelles du chikungunya. Dénommé le chik chronique, la maladie touchant les articulations s’en prend aux plus vulnérables. Les personnes âgés et ceux ayant des antécédents de problèmes articulaires peinent à retrouver un mode de vie normal. Au centre de santé, le public affecté est pris en charge par le professeur Simon, expert sur le chikungunya. Après un examen des extrémités (les pieds et les mains), le dos et les épaules, il décide des zones à cibler chez le kinésithérapeute. La consultation dure entre 1H30 et 2H. Beaucoup de patients sont affectés psychologiquement.
Le chikungunya entraîne progressivement une perte d’autonomie et un mal être chez la personne atteinte. Les gestes du quotidien deviennent difficiles. Les inflammations se multiplient car les personnes suscitent d’autres membres créant de nombreuses tendinites. Un traitement simple à base de paracétamol et de séances chez le kinésithérapeute peut améliorer la qualité de vie et atténuer les douleurs des plus souffrants.
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