A l’instar du service parents-enfants du CHU de Pointe-à-Pitre, c’est l’ensemble du service des urgences qui était en grève ce mercredi matin. Dépassés par leurs conditions de travail, les salariés réclament du changement impérativement.
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Deux ans après l’incendie qui a ravagé une grande partie du centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre, les aides-soignants arrivent à saturation. C’est l’esprit usé que les infirmiers et autres personnels de l’hôpital ont entamé un mouvement de grève ce mercredi en fin de matinée, espérant obtenir de meilleures conditions de travail.
Sylvie Obertan, aide-soignante au sein du service, indique que les urgences n’ont plus la place nécessaire pour recevoir de nouveaux patients. Couloirs, chambres, pharmacie, accueil, hall d’entrée : tout le service est submergé par des brancards transportant des patients, la plupart mourants. "On n'a pas assez de place. Quand les patients sont vus dans les boxes, on doit les faire sortir pour en recevoir d’autres." dit-elle avant de poursuivre sur les conditions hygiéniques désastreuses. " Aujourd’hui on n'a pas d’essuie-mains, donc lorsqu’on se lave les mains, on les essuie avec des compresses et c’est pareil pour les patients âgés qui urinent sur eux-mêmes."
Jessica EZELIN, sa collègue, semble éreintée au moment de nous expliquer le combat de son équipe : "L’incendie ne peut pas tout justifier. C’est fatiguant pour les patients et les accompagnants. On fait du mieux que l’on peut. On reste présent et ouvert mais c’est difficile."
Du côté de Patrick Portécop, chef du service SAMU 971, le discours demeure le même :
"Il faut bien garder à l’esprit que tout cela nécessite des avis spécialisés, des moyens qu’il faudra peut-être dégager, affirme-t-il. Il faut que nous soyons vigilants afin de maintenir en permanence un accueil de qualité pour la population qui sait qu’elle ne peut se retourner que sur le CHU pour les situations urgentes qui nécessitent l’utilisation du plateau technique."
Les négociations engagées ce mercredi devraient se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine. Dans l'attente d'une porte de sortie, la grève continue.
Sylvie Obertan, aide-soignante au sein du service, indique que les urgences n’ont plus la place nécessaire pour recevoir de nouveaux patients. Couloirs, chambres, pharmacie, accueil, hall d’entrée : tout le service est submergé par des brancards transportant des patients, la plupart mourants. "On n'a pas assez de place. Quand les patients sont vus dans les boxes, on doit les faire sortir pour en recevoir d’autres." dit-elle avant de poursuivre sur les conditions hygiéniques désastreuses. " Aujourd’hui on n'a pas d’essuie-mains, donc lorsqu’on se lave les mains, on les essuie avec des compresses et c’est pareil pour les patients âgés qui urinent sur eux-mêmes."
Jessica EZELIN, sa collègue, semble éreintée au moment de nous expliquer le combat de son équipe : "L’incendie ne peut pas tout justifier. C’est fatiguant pour les patients et les accompagnants. On fait du mieux que l’on peut. On reste présent et ouvert mais c’est difficile."
Du côté de Patrick Portécop, chef du service SAMU 971, le discours demeure le même :
"Il faut bien garder à l’esprit que tout cela nécessite des avis spécialisés, des moyens qu’il faudra peut-être dégager, affirme-t-il. Il faut que nous soyons vigilants afin de maintenir en permanence un accueil de qualité pour la population qui sait qu’elle ne peut se retourner que sur le CHU pour les situations urgentes qui nécessitent l’utilisation du plateau technique."
Les négociations engagées ce mercredi devraient se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine. Dans l'attente d'une porte de sortie, la grève continue.