Cinq mois déjà que ces agents de la médecine du travail sont en grève. Une grève en rapport avec le mot d'orde général lancé par le Collectif des organisations en lutte contre l'obligation vaccinale qui souhaite que la volonté des travailleurs soit prise en compte et respectée.
A l’association du comité interentreprises pour la santé au travail (CIST) de la Guadeloupe, ils sont huit sur les soixante six que compte l'établissement à maintenir leur refus de la vaccination et du pass-vaccinal.
D'abord positionnés dans l'enceinte de l'établissement, ils ont ensuite dressé leur piquet de grève de l'autre côté de la rue et vivent comme une injustice les mesures judiciaires prises contre eux et l'absence de dialogue avec leur direction.
Jean Luc Girardot, délégué syndical UNAS UGTG
De son côté, dans un communique publié ce mercredi, le préfet de Région estime que
Le blocage illicite du CIST, accompagné de dégradations des locaux, empêche les salariés non grévistes d’exercer leurs missions de santé au travail au profit des travailleurs guadeloupéens, dont certains ont besoin d’un accompagnement en présentiel de la médecine du travail.
Ces blocages opérés par une minorité de grévistes et par des individus extérieurs à l’association ont fait l’objet de multiples interventions des forces de gendarmerie. Cette situation perturbe gravement le fonctionnement de l’établissement au détriment de la santé des travailleurs guadeloupéens.
Et pour l'heure rein ne semble possible pour rétablir le fonctionnement normal de la Médecine du Travail.