Les communes en première ligne dans la mise en oeuvre du plan sargasse

Illustration : ramassage de sargasses à Sainte-Anne, en Guadeloupe (août 2018).
La préfecture de Guadeloupe a présenté son plan départemental de lutte contre les échouages d’algues sargasses. Un document qui précise les responsabilités de chaque autorité. Et il confirme que ce sont les communes qui sont en première ligne.
Si ce plan prévoit une aide de l’Etat aux communes, il n’empêche que les maires de Guadeloupe, impactés par cette pollution, doivent engager les fonds. Jean-Claude Pioche, le président de l’association des maires de la Guadeloupe, plaide pour une aide rapide de l’Etat. Mais dans un contexte de désengagement de l’Etat, avec une baisse des dotations, une disparition d’une ressources essentielles de leur budget, la taxe d’habitation. Les maires n’ont-ils pas trop confiance ?

Jean-Claude Pioche, le président de l’association des maires de la Guadeloupe

Autre obligation des communes trouver des terrains disponibles pour l’épandage des algues brunes ramassées. Des terrains qui doivent respecter plusieurs conditions pour éviter une pollution, comptes tenus de la composition chimique de ces sargasses. Une contraintes supplémentaires.

Jean-Claude Pioche, le président de l’association des maires de la Guadeloupe

Et ce lundi, les entreprises chargées de l'enlèvement des algues étaient conviées à une réunion d'information. Une séance de travail qui a ainsi permis d'identifier certaines contraintes
©guadeloupe