La conférence Internationale sur les sargasses à l'épreuve des actes

Deux choses étaient attendues cet après midi au WTC à Jarry. D'une part, les résolutions de la Conférence qui caractériseront le travail qui a été fait durant ces trois jours. Outre le fait que les participants confient à la Guadeloupe un rôle de coordination pour la suite qui sera donnée à la conférence, ces décisions marquent surtout la volonté d'une mutualisation des efforts et d'une plus grande coopération entre les pays du bassin Caraïbe. De cela, on retiendra que les pays et territoires de la Caraïbe vont coopérer pour lutter contre l’invasion des algues sargasses. Une volonté de coopérer avec pour finalité une prise en charge globale de cette pollution. D'autre part, l'attente des annonces que le gouvernement français, par la voix de son Premier Ministre, ferait en conclusion de ce sommet international sur les sargasses. Edouard Philippe promet que "l'accompagnement de l'Etat" se poursuivra dans la durée.
De façon concrète et chiffrée, il a annoncé une enveloppe supplémentaire de 500 000 euros pour la collecte en mer des sargasses. Enfin, une part importante sera consacrée à la recherche. Un appel d'offre sera lancé en 2020 dans le cadre d'un nouveau programme de recherche internationale.. Le Premier Ministre a donc apporté l'assurance que l’Etat serait aux côtés des collectivités impactées sans pour autant affirmer que le plan de lutte doté de 10 millions d’Euros décidé en 2017 sera reconduit en l’espèce. Il a certes présenté ses mesures, mais pas vraiment fait de grandes annonces…
Olivier Lancien Guadeloupe La 1ère  Une chose est sure, la coopération régionale sort renforcée au terme de cette conférence. Les dirigeants, délégations et institutionnels se sont exprimés le matin pour faire un bilan de ces 4 jours et faire part des solutions économiques et politiques à prendre dans le cadre de la lutte et la valorisation des algues sargasses. 

Ce qu'il faut retenir :