Sept mois après ce fameux lancer de bouteille au beau milieu d’un conseil municipal du Gosier, la fièvre électorale est largement retombée. Un seul des protagonistes était présent ce matin (vendredi 28 novembre) au tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, en la personne de Jules Frair.
Ce conseiller municipal ainsi que deux autres de ses pairs et Liliane Montout, la mairesse de la commune, étaient cités pour des faits présumés de trouble, entrave, violence envers un bureau de vote par un membre du collège électoral et violation du secret du vote.
De fait, les débats, ce matin, se sont résumés à l’examen d’une demande de renvoi déposée par la partie civile. Demande au motif que les faits cités font l’objet d’une enquête préliminaire en cours. Une demande à laquelle s’est logiquement associé le ministère public.
Bref, "beaucoup de bruit pour pas grand-chose" ont souligné les avocats de la défense. Pour Maître Democrite, l’audience s’apparentait à une mascarade qui n’avait pour seul but que de relancer la machine médiatique et ainsi de tenter de faire passer une nouvelle fois les parties civiles pour des victimes.
Le tribunal a renvoyé le dossier au 20 mars prochain.
Pour rappel, Nanouchka Louis, conseillère municipale du camp Baclet, avait reçu une bouteille d'eau pleine, lancée par une élue d'opposition Sylvia Henry. Elle avait alors porté plainte.