Coronavirus : A Trinidad, les autorités mettent en garde contre les "soirées confinement"

Seize personnes ont été arrêtées, à Trinidad, vendredi 10 avril, pour avoir organisé et participé une soirée. Des événements interdits durant la crise sanitaire. 
A Trinidad, les policiers ont interrompu une soirée, alors même que l'île est soumise à des règles strictes durant la pandémie de coronavirus. Là-bas, 113 cas confirmés sont recensés et 8 décès enregistrés. 
 

Réunis autour d'une piscine

Seize personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles 7 Vénézueliennes, dont l'une de 17 ans. Selon les informations reçues par les policiers, 50 hommes d'affaire devaient participer à cette soirée dans une maison d'hôtes. 
C'est au petit matin que les policiers trinidadiens ont fait irruption dans un établissement. Sur place, 16 personnes autour d'une piscine. 16 personnes en infraction d'une ordonnance mise en place depuis le mois de mars pour lutter contre la propagation du coronavirus. 
Jeudi 9 avril, les autorités avaient déjà mis en garde les organisateurs de soirée, à propos d'événements durant cette période. 
Les services de police ont très rapidement eu des informations les prévenant qu'une soirée devant rassembler 50 hommes d'affaire aurait lieu. D'où cette descente de police. Les hommes d'affaire, en question, ne se sont pas tous présentés, selon les policiers. Ils auraient eu vent des arrestations. Emmenés dans trois commissariats de police, ils risquent tous une amende de 50 000 dollars trinidadiens (soit un peu plus de 6 800 euros) et six mois d'emprisonnement, pour avoir enfreint les Réglements émise par le ministère de la Santé, interdisant les rassemblements de plus de 5 personnes. 
Les propriétaires des lieux seront également convoqués pour être interrogés. 
 

Des soirées au mépris des règles sanitaires

Gary Griffith, le commissaire des services de police de Trinidad & Tobago avait d'ailleurs été ferme : "Si vous n’avez pas compris, vous le sentirez passer. Plus d'avertissements. J'ai des informateurs dans tout le pays et nous interviendrons lorsque ces personnes s’y attendront le moins. Nous avons anticipé cela, car il y a des inconscients dans d'autres pays qui font de même".
Car, effectivement, l'île n'est pas le seul territoire concerné par ces personnes qui brisent les règles de distanciation sociale ou le confinement pour faire la fête.
Chez nous, il n'est pas rare que des amis ou des membres d'une même famille se retrouvent le week-end et organisent repas et anniversaires, malgré les mesures mises en place par le gouvernement. 
A New-York, des soirées confinement, rassemblant des centaines de personnes ont également lieux. la ville américaine qui a le cap des 10 000 morts du Covid-19. Dans l'Hexagone aussi... Dans le Gard, un homme ayant aménagé son sous-sol en discothèque clandestine, a été arrêté.