Des couvercles moustiquaire pour les fûts destinés au stockage de l’eau

Dans la lutte anti-vectorielle et particulièrement contre les moustiques, l'ARS souhaite faire un nouveau pas en mettant en circulation de nouveaux couvercles moustiquaire vise à assurer la protection de la santé publique tout en favorisant l’insertion de personnes en situation de handicap.
Les moustiques sont de plus en plus résistants aux insecticides chimiques. Ce constat oblige à modifier les moyens de la lutte contre ces insectes particulièrement nuisibles pour la santé. C'est la raison pour laquelle l'ARS souhaite maintenant intensifier le combat en amont, en éliminant les gîtes larvaires.
Or, bien souvent, les nécessités de stockages d'eau, en raison notamment des coupures d'eau généralisées dans tout l'Archipel, font de tels récipients de stockage des gîtes larvaires par excellence quand ils ne sont pas protégés. 
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Ce sont donc des filets anti-moustiques de nouvelle conception, adaptés au climat tropical, qui ont été mis au point par l’Université des Antilles. Un tissu moustiquaire en Polyéthylène a été sélectionné du fait de sa résistance mécanique, de ses propriétés de résistance aux agents physiques et de sa perméabilité à l’eau.
Un prototype a été élaboré. Plusieurs unités ont été produites par l’ESAT Alizé (Établissement d’Aide et Services par le travail), puis testées sur le terrain par l’ARS.
Les résultats ont été concluants. Ils montrent une stabilité du matériau choisi qui a été bien accepté par la population.
Une période de tests en milieu naturel a eu lieu l'an dernier et avait nécessité la distribution d'une centaine d'écrans anti-moustiques chez les particuliers en Guadeloupe.
Et c'est à l'Esat (Établissement et Services d'aide par le travail) de Basse-Terre qu'il a été confié le soin de mettre en oeuvre la distribution à grande échelle d'ici deux à trois ans,
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Les dix partenaires de Malin :
Cette réalisation est inscrite dans le projet collaboratif Malin qui est centré sur le contrôle des maladies infectieuses, qu’elles soient humaines, animales et végétales. Au total, ce sont une soixantaine de personnes qui sont impliquées.
Les dix institutions de recherche, de surveillance et de transfert des innovations impliquées dans le projet Malin sont : l'Agence
régionale de santé (ARS), le centre hospitalier de Basse-Terre (CHBT), le CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes), le Centre de
coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), la Fédération régionale de défense contre
les organismes nuisibles (Fredon), l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), l'Institut Pasteur de Guadeloupe (IPG),
l'Institut technique tropical (IT2), Santé publique France et l'Université des Antilles.