Le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a annoncé, hier (jeudi 7 octobre 2021), que "l'ensemble des soignants seront concernés par la dose de rappel", soit une troisième dose de vaccin contre la Covid-19.
Une décision prise pour suivre la préconisation de la Haute autorité de santé (HAS).
#Communiqué | Vaccination #COVID19 - La HAS recommande d’administrer une dose de rappel à 6 mois aux professionnels au contact des plus vulnérables (secteurs sanitaire, médico-social, transport sanitaire) et à l’entourage des personnes immunodéprimées.
— Haute Autorité de santé (@HAS_sante) October 6, 2021
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Pour expliquer cette décision, la HAS se base d’abord sur l’avis favorable de l’Agence européenne du médicament, quant à une dose de rappel (avec le vaccin Pfizer, pour la population adulte). La Haute autorité de la santé s'appuie aussi sur les dernières données, sur la protection des formes sévères de la Covid-19 et sur la réduction de la transmission.
Les récentes études américaines et israéliennes démontrent des cas de contamination 11 fois moins nombreux et des formes graves quasiment 20 fois moindre, chez les personnes vaccinées.
Avec la baisse d’efficacité observée dans le temps, la 3ème dose, chez les soignants, en contact avec les populations les plus vulnérables est, donc, "salutaire", pour les autorités sanitaires. L’intérêt par contre, pour la population générale, n’est pas encore déterminé, au vu des données actuelles.
Les personnes visées sont appelées à procéder "rapidement" à cette injection supplémentaire, par Olivier Véran :
Nous mettons en œuvre l’avis de la @HAS_sante : l’ensemble des soignants seront concernés par la dose de rappel, comme les proches des personnes immunodéprimées.
— Olivier Véran (@olivierveran) October 7, 2021
J’appelle toutes les personnes éligibles à faire rapidement leur dose de rappel. Ne baissons pas la garde.
3,5 millions d’acteur de la santé sont concernés, en France. Autre cibles : les proches des patients immunodéprimés, soit 350.000 à 400.000 personnes, sur le territoire nationale.
Mais, en Guadeloupe, la consigne paraît difficile à appliquer.
Le fait est que, dans l'archipel, à peine un tiers des professionnels éligibles a débuté son parcours vaccinal ; parmi eux, beaucoup n'ont encore reçu qu'une dose de vaccin, à ce jour. Ils sont majoritaires à refuser catégoriquement d'avoir recours à ce moyen de lutte contre les formes graves de la maladie, prôné par le gouvernement.
La mesure nationale pourrait, donc, avoir du mal à être entendue, sous nos latitudes.