La crémation entre de plus en plus dans nos moeurs

L'inhumation reste encore la pratique funéraire la plus répandue chez nous. Toutefois, la crémation est de plus en plus demandée par les familles. 
Les Guadeloupéens seront nombreux dans les cimetières à l'occasion de la Toussaint. Alors, si la fête des morts, reste une date ancrée dans la tradition, les pratiques funéraires, elles, ont beaucoup évolué. La part de la crémation ne cesse de progresser, dans l'Hexagone, comme chez nous. Alors peut-on encore encore conjuguer tradition et changement de mœurs ? 
 

Pas de concurrence 

Selon les derniers chiffre, la crémation gagne du terrain en France. Elle concernerait 32 à 34% des décès sur l’ensemble du territoire même si on sait qu’aux Antilles l’inhumation reste la solution funéraire privilégiée   .
Pour Claudine Cayol, qui est gérante d’une grande entreprise de pompes funèbres à Fort-de-France, il n’y a pas lieu de parler de concurrence pour ces sociétés funéraires, car tout passe par ces dernières, y compris l’organisation de l’incinération.
"Il n' y a pas de concurrence entre nous deux. La législation française rend obligatoire l'achat d'un cercueil, qu'il s'agissent d'une inhumation ou d'une crémation. En effet, les familles choisissent un cercueil à moindre coût pour la crémation. Ou alors, il y en a qui choisissent un cercueil en chêne, en acajou, tout dépend du lien que la famille avait avec son défunt. Parce que la crémation varie entre 500 et 2 000 euros, en sus de la facture de prestation obsèques. Mais, il y a aussi des familles où il faut également inhumer l'urne. Ce qui ne peut se faire que par l'intermédiaire d'une entreprise de pompes funèbres". 

A (re) voir le reportage de Lise Dolmare et Christian Danquin : 
©guadeloupe