Le crescendo de la mobilisation sociale en marche

Après les deux journées de mobilisation, les 11 organisations syndicales envisagent  de ne pas en rester là. Elles veulent maintenant renforcer leur action sur le terrain et dans les entreprises afin de contraindre les responsables politiques et le préfet à entamer des discussions avec elles.  
Les 11 organisations syndicales, tous secteurs confondus, mobilisées depuis mardi, n’entendent pas relâcher la pression. Elles ont donc décidé de maintienir leur mobilisation après les actions menées durant ces deux derniers jours.
Dans un communiqué, elles dénoncent le silence du préfet qui 

 n’a pas voulu profiter de cette chance qu’on lui offrait en refusant tout dialogue… toute rencontre avec les organisations ayant appelé à la grève. Il prend donc la responsabilité de l’intensification à venir du mouvement qui a été amorcé »


Il en découlera, selon les signataires, une dégradation de la situation sociale en Guadeloupe et un durcissement du ton face au préfet et aux responsables poltiques. Les syndicats veulent maintenant mener ce qu'ils appellent "une guerilla sociale". Une action qu'ils ont expliquée ce jeudi matin devant la presse. 
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