Des menaces contre la liberté d'informer en marge du conflit social

Prendre de la hauteur, malgré le conflit
C'est la situation difficile dans laquelle une équipe de Guadeloupe la 1ère s'est retrouvée, qui a conduit le SNJ, à dénoncer les actes d'intimidation subis par les équipes de journalistes depuis le début du conflit. Une réaction pour que soit garantie la liberté d'informer et d'être informés

Trop c'est trop ! C'est en substance ce que le Syndicat National des Journalistes a voulu marteler dans le communiqué publié par lui ce lundi. 
En cause, des actes perpétrés par des individus contre une équipe de reportage de Guadeloupe la 1ère alors qu'elle couvrait ce dimanche la conférence de presse des défenseurs des condamnés de ces derniers jours. Les deux journalistes en question ont eu fort à faire avec un individu qui leur reprochait la converture d'information faite par le média sur le conflit. L'équipe s'en est sortie grâce à l'intervention d'un leader syndical.
Mais l'incident est à relier avec les invectives, insultes et menaces subies par plusieurs journalistes sur les barrages depuis le début du conflit. Une situation inacceptable pour le SNJ qui rappelle que 
 

La liberté d'informer est un principe fondamental"

SNJ FranceTV Guadeloupe la 1ère

Voir l'intégralité du communiqué : 

Communiqué du SNJ. Guadeloupe la 1ère

S'ils ne sont pas les seuls professionnels à devoir négocier avec les uns et les autres pour travailler normalement, les journalistes professionnels ont souvent à justifier leurs choix éditoriaux qui ne cherchent pas à privilégier une partie contre l'autre mais à rendre compte le plus honnêtement possible des faits. Si les leaders du mouvement social le comprennent et le respectent, c'est une notion souvent plus difficile à faire passer sur le terrain en face de manifestants peu enclins à la comprendre.

Une raison de plus de rappeler le danger qui menace une démocratie où la liberté d'informer est elle-même menacée.