Les récents récits de reptiles trouvés ici ou là en Guadeloupe soulignent la présence de plus en plus importante de ces animaux dans les foyers guadeloupéens. Mais ils rappellent aussi que, si la loi permet leur détention elle définit aussi un cadre qu’il convient de connaître et de respecter
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Un serpent qui tombe du faux plafond d’un supermarché en juillet à Petit- Bourg, un autre qui s’égare dans la salle de bain d’une habitation, en octobre, à Saint- François : Deux exemples dans lesquels à chaque fois on retrouve un serpent de type boïdé, préalablement abandonné dans la nature ou alors échappé de son espace de détention. Des reptiles qui font partie des Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) mais la réglementation est précise en la matière : A la fin de l’année ces reptiles devront être identifiés par puce électronique.
Les règles de détention d'un nouvel animal de compagnie (Nac) varient selon que l'animal appartient à une espèce « domestique » comme le lapin ou la souris, ou « sauvage » par exemple, le phasme ou le python…
Les serpents que l’on retrouve dans nos vivariums n’ont pas encore d’obligation d’identification par puce…Ce sera le cas à la fin de l’année. L’Arrêté du 8 octobre 2018 qui fixe les règles générales de détention d'animaux d'espèces non domestiques confirme le marquage individuel et permanent et effectué sous la responsabilité du propriétaire dans le délai d'un mois suivant la naissance…
Le texte précise par ailleurs que dans le cas où le marquage par transpondeur ne peut être pratiqué en raison de la très petite taille des spécimens adultes, ces derniers doivent être identifiés par photographies, datées et accompagnées d'une échelle graduée…Au stade juvénile PUIS au stade adulte.
Des mesures qui entrent en accord avec le décret du 23 février 2017 entérinant la création du fichier national d'identification de la faune sauvage captive…De quoi permettre un meilleur suivi statistique et administratif des animaux pour mieux lutter aussi contre abandons et trafics… Des animaux vulnérables protégés par la réglementation
Ces animaux parfois au cœur d’un effet de mode sont vulnérables. Et c’est en partie parce qu’ils ne sont pas déclarés…L’identification obligatoire devrait permettre de palier cette faiblesse. A ce jour pour certaines espèces, la détention n'est préalablement soumise qu'à déclaration, si le nombre d'individus est limité. Dans certains cas, pas de formalité, comme pour le boa impérator, de 1 à 3 spécimens détenus.
Contrairement au python ou, dès le 1er spécimen il faudra un certificat de capacité.
Si vous souhaitez obtenir un Nac appartenant à une espèce non domestique, sachez que vous pouvez le faire auprès d'un particulier si c’est un don ou d'un professionnel ayant sa déclaration de capacité, moyennant paiement.
Avant de donner ou de vendre, le cédant doit s'assurer que le nouveau détenteur a effectué la déclaration ou détient le certificat de capacité requis si l'animal cédé le nécessite. L’achat ou le don devra également se faire via un certificat de cession…Document qui pourrait être demandé en cas de contrôle.
Pour savoir si un animal appartient à une espèce domestique, vous pouvez consulter le site legifrance.gouv
Une identification désormais obligatoire
Les règles de détention d'un nouvel animal de compagnie (Nac) varient selon que l'animal appartient à une espèce « domestique » comme le lapin ou la souris, ou « sauvage » par exemple, le phasme ou le python…
Les serpents que l’on retrouve dans nos vivariums n’ont pas encore d’obligation d’identification par puce…Ce sera le cas à la fin de l’année. L’Arrêté du 8 octobre 2018 qui fixe les règles générales de détention d'animaux d'espèces non domestiques confirme le marquage individuel et permanent et effectué sous la responsabilité du propriétaire dans le délai d'un mois suivant la naissance…
Le texte précise par ailleurs que dans le cas où le marquage par transpondeur ne peut être pratiqué en raison de la très petite taille des spécimens adultes, ces derniers doivent être identifiés par photographies, datées et accompagnées d'une échelle graduée…Au stade juvénile PUIS au stade adulte.
Des mesures qui entrent en accord avec le décret du 23 février 2017 entérinant la création du fichier national d'identification de la faune sauvage captive…De quoi permettre un meilleur suivi statistique et administratif des animaux pour mieux lutter aussi contre abandons et trafics… Des animaux vulnérables protégés par la réglementation
Ces animaux parfois au cœur d’un effet de mode sont vulnérables. Et c’est en partie parce qu’ils ne sont pas déclarés…L’identification obligatoire devrait permettre de palier cette faiblesse. A ce jour pour certaines espèces, la détention n'est préalablement soumise qu'à déclaration, si le nombre d'individus est limité. Dans certains cas, pas de formalité, comme pour le boa impérator, de 1 à 3 spécimens détenus.
Contrairement au python ou, dès le 1er spécimen il faudra un certificat de capacité.
Si vous souhaitez obtenir un Nac appartenant à une espèce non domestique, sachez que vous pouvez le faire auprès d'un particulier si c’est un don ou d'un professionnel ayant sa déclaration de capacité, moyennant paiement.
Avant de donner ou de vendre, le cédant doit s'assurer que le nouveau détenteur a effectué la déclaration ou détient le certificat de capacité requis si l'animal cédé le nécessite. L’achat ou le don devra également se faire via un certificat de cession…Document qui pourrait être demandé en cas de contrôle.
Pour savoir si un animal appartient à une espèce domestique, vous pouvez consulter le site legifrance.gouv