Une seconde journée qui s'annonce aussi riche que la première. Hier, parmi toutes les personnes entendues, les marin-pêcheurs de Guadeloupe ont pu exprimer leur insatisfaction face aux différents plans chlordécone qui se sont traduits par des zones de pêches en moins pour eux
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Après trois jours en Martinique, la commission d’enquête parlementaire sur le chlordécone a tenu hier, dans les locaux de la préfecture à Basse-Terre, sa première journée d’auditions dans l’archipel.
Les députés ont entendu tour à tour la secrétaire générale de la préfecture, les représentants de la santé, les différents services territoriaux de l’Etat et enfin les professionnels de la pêche et de l’agriculture.
Il s’agit de mesurer l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation pendant 20 ans de cet insecticide hautement toxique.
L’ex-Répression des fraudes a ainsi confirmé que des stocks de chlordécone avaient été écoulés en Guadeloupe après l’interdiction de la molécule en 1993. Eric Eberstein, chef du pôle C de la DIECCTE (la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi)
Il s’agit aussi pour la commission de mettre en parallèle les mesures et les moyens mis en œuvre dans les différents plans chlordécone.
Pour les marins-pêcheurs, le compte n’y est pas. Charly Vincent, président du comité régional des pêches.
Et parmi les représentants du monde agricole entendus hier, il y avait l’IGUAVIE. L’Interprofession guadeloupéenne de la viande et de l’élevage espère que ces travaux déboucheront sur des mesures concrètes, en particulièrement pour accompagner les éleveurs de bovins installés en zones contaminées en Basse-Terre, et qui ont dû cesser leur activité ou modifier totalement leur conduite d’élevage, afin de livrer aux consommateurs une viande saine. Le président de l’IGUAVIE, Gérard Blombou,
Les députés ont entendu tour à tour la secrétaire générale de la préfecture, les représentants de la santé, les différents services territoriaux de l’Etat et enfin les professionnels de la pêche et de l’agriculture.
Il s’agit de mesurer l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation pendant 20 ans de cet insecticide hautement toxique.
L’ex-Répression des fraudes a ainsi confirmé que des stocks de chlordécone avaient été écoulés en Guadeloupe après l’interdiction de la molécule en 1993. Eric Eberstein, chef du pôle C de la DIECCTE (la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi)
Eric Eberstein, chef du pôle C de la DIECCTE (la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi)
Pour les marins-pêcheurs, le compte n’y est pas. Charly Vincent, président du comité régional des pêches.
Charly Vincent, président du comité régional des pêches.
Gérard Blombou, président de l’IGUAVIE