Des discussions pour défendre l'agriculture guadeloupéenne

Terrain agricole aux Abymes (image d'illustration)
La Direction de l’Agriculture a convié les organisations des agriculteurs pour une réunion de travail sur la question des déclarations de surface 2018. A ce propos, les agriculteurs de Guadeloupe mettent en avant l’Agrigua, un outil qui leur est indispensable
La réunion de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la foret s’annonçait plutôt tendue à Saint-Claude. La DAAF a convié les organisations d’agriculteurs à une réunion de travail sur le bilan des déclarations de surface 2018.
Mais dans une lettre, ces organisations font part au directeur de la DAAF de leur volonté de  pour un outil qu’elles jugent indispensable l’Agrigua.
Patrick Sellin, le président de la Chambre d’agriculture, Bruno Wachter (Wakter), le président de l’Agrigua, Franck Buffon de l’Iguacanne et les producteurs de Guadeloupe sont signataires de cette missive dans laquelle ils exposent l’utilité de cette structure.

Alex Bandou, le président de l’UPG.

 Une réunion qui sera donc l'occasion pour les agriculteurs d'interpeller la DAF quant à ses objectifs pour l'agriculture guadeloupéenne; l'agrigua étant pour eux un exemple de la volonté de démantèlement qu'ils perçoivent à travers les décisions de l'administration

Alex Bandou, le président de l’UPG.

Pour la direction de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt, cette réunion a permis de présenter le bilan des deux dernières campagnes 2017 et 2018, et de préparer la campagne 2019.

Ce retour d’expérience a mis en évidence des difficultés techniques engendrant des retards et des erreurs dans les déclarations lors des opérations de transfert des données du local au national, avec des conséquences financières dommageables pour les agriculteurs concernés. La déclaration de surface conditionne en effet l’accès aux aides agricoles. Aujourd’hui, il est nécessaire de poursuivre l’accompagnement de tous les agriculteurs guadeloupéens dans leurs télédéclarations et AGRIGUA demeure, à ce titre, un partenaire essentiel.

Et pour démontrer la volonté des services de l'Etat de fiabiliser ces démarches, la DAAF a souligné que l’État prévoient que les télédéclarations soient désormais faites directement dans le logiciel national TELEPAC.
Cette évolution ne remet nullement en cause le rôle d’AGRIGUA comme structure d’accompagnement des agriculteurs. La direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt apportera son soutien technique autant qu’il sera nécessaire à l'AGRIGUA pour mettre en oeuvre cette nouvelle procédure de télédéclaration.