Arrivés en Guadeloupe, certains clients, résidant dans l’Hexagone feraient plus facilement le plein de paracétamol. Si c’est encore possible dans l'Archipel, cela pourrait bien ne pas durer.
Le marché est encore plus sous tension en ce début d’année. La production a en effet du mal à garder le rythme, à l’échelle mondiale. En cause principalement, le rebond du Covid en Chine, pays le plus peuplé du monde, et premier fabricant, qui a restreint l’exportation du principe actif servant à la conception du médicament.
Mais il n’y pas que cette seule explication. La pénurie est aussi générée par les épidémies de grippe et de bronchiolite. Il y a quelques mois le gouvernement avait demandé aux officines de rationner auprès de chaque patient, la délivrance de cette anti-douleur, très demandé. Cette fois, il a décidé d’interdire également la vente en ligne, jusqu’au 31 janvier, le temps de se réapprovisionner quelques peu.
La situation reste néanmoins complexe pour le paracétamol. Ce depuis juillet dernier.
Pour autant, il faut aussi préciser que selon l'Union de syndicats des pharmaciens d'officine, "Toutes les classes de médicaments sont en rupture". Certaines ruptures sont réelles, d'autres "sont plus dues à quelque chose qui est plus opaque dans la chaîne de transmission du médicament".
Voir aussi :