Une dizaine de consultations en moyenne par jour de patients atteints de maladies chroniques, de l'hospitalisation de jour et des interventions pour avis dans les différents services hospitaliers, à l'unité transversale de la drépanocytose, on ne chôme pas. En 26 ans, la vingtaine d'agents dont cinq médecins, deux infirmières et une psychologue que dirige le docteur Maryse Étienne-Julan-Otto a fortement contribué à changer la prise en charge de la maladie.
Docteur Maryse Étienne-Julan-Otto, cheffe de l’Unité transversale de drépanocytose
Le docteur Étienne-Julan-Otto qui prend en 1996 la direction du centre intégré de drépanocytose va développer avec ses équipes un ambitieux projet pour une meilleure prise en charge avec notamment le dépistage néo-natal systématique.
Docteur Maryse Étienne-Julan-Otto, cheffe de l’Unité transversale de drépanocytose
Aujourd'hui, un nouveau-né sur 300 est atteint de la maladie mais le taux de létalité a considérablement chuté au cours des dernières décennies. La recherche fonde de nouveaux espoirs avec la multiplication de nouveaux traitements dotés d'une solide formation universitaire et d'une expérience post-doctorale à l'université d'Indianapolis.
Docteur Maryse Étienne-Julan-Otto, cheffe de l’Unité transversale de drépanocytose
De la période quasi embryonnaire des années 80 à la reconnaissance de la maladie comme l'une des priorités de santé publique, ils écrivent l'une des plus belles pages de la médecine en Guadeloupe.