Pour plus de transparence, les acteurs de l’eau, l’Office de l’eau, la DEAL, l’ARS et les opérateurs, ont coédité un magazine annuel sur les chiffres clés de l’eau et l’assainissement en Guadeloupe. Le 2ème numéro paru en décembre 2019, s’appuie sur les relevés de 2017/2018.
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Les Guadeloupéens, de plus en plus, doutent de la potabilité de l’eau qui coulent dans leur robinet. Ce, en raison d’épisodes récurrents d’alerte à la contamination. Or, l’eau est considérée comme potable quand elle peut-être consommée sans risque pour la santé.
Mais il faut bien l'admettre, la situation ne s’améliore pas.
Certes, en 2018, 91,4% des eaux vouées à la consommation respectaient les limites et références de qualité pour les bactéries.
Un taux plutôt bon… mais de 7 points inférieur à l’année précédente.
Autre bémol, d’une année à l’autre, davantage d’aluminium a été décelé dans les unités de traitement (l’indicateur correspondant est passé de 11 à 13).
Enfin, la transparence de l’eau a nettement baissé… de 16 en 2017, le nombre de dépassement, pour ce paramètre, était de 36, en 2018.
Parmi les territoires concernés, en 2018, par des contaminations bactériologiques… ponctuelles, périodiques, fréquentes, voire chroniques : les communes de la Côte au vent, le Lamentin, Baillif, Vieux-Habitants, Le Moule, ou encore Capesterre de Marie-Galante.
En 2018, deux restrictions de consommation, dues à la présence de chlordécone, avaient été prises, dans le Sud-Basse-Terre… contre 3 en 2017.
Objectif : garantir un meilleur service aux usagers qui, de longue date, subissent pénuries, coupures, tours d’eau et manque de pression.
En 2017, sur les 74 millions de mètres cubes d’eau produits, seuls 28 ont été consommés. Ainsi, 62% du volume d’eau sorti des ouvrages de production ont été perdus, contre 20% au niveau national.
C’est, malgré tout, mieux que l’année précédente : -2% de taux de perte, par rapport à 2016.
Mais une amélioration trop imperceptible, au regard du désastre et des annonces de mobilisation des acteurs concernés.
Les causes de ce vaste gaspillage :
- l’existence de nombreuses fuites sur les réseaux
- la vétusté de certains compteurs, qui sous-évaluent les relevés
- les branchements clandestins
Le Sud Grande-Terre, les communes de Petit-Bourg, Goyave, Capesterre-Belle-Eau, Basse-Terre, Saint-Claude, Baillif… mais aussi la Désirade et les Saintes sont plus impactés .
Autre frein à un renouvellement des canalisations en Guadeloupe : dans les secteurs précités, la cartographie des réseaux et branchements… est méconnue.
Notons aussi l’absence d’une réelle stratégie territoriale.
Pour remédier à ces manquements, un marché a été lancé, en juin dernier, par l’Office de l’eau. Il vise à améliorer la connaissance du patrimoine, en vue de la révision du Schéma départemental mixte eau et assainissement.
Voir les données publiées en 2018 : Les captages des rivières protégés des pollutions
Mais il faut bien l'admettre, la situation ne s’améliore pas.
Certes, en 2018, 91,4% des eaux vouées à la consommation respectaient les limites et références de qualité pour les bactéries.
Un taux plutôt bon… mais de 7 points inférieur à l’année précédente.
Autre bémol, d’une année à l’autre, davantage d’aluminium a été décelé dans les unités de traitement (l’indicateur correspondant est passé de 11 à 13).
Enfin, la transparence de l’eau a nettement baissé… de 16 en 2017, le nombre de dépassement, pour ce paramètre, était de 36, en 2018.
Parmi les territoires concernés, en 2018, par des contaminations bactériologiques… ponctuelles, périodiques, fréquentes, voire chroniques : les communes de la Côte au vent, le Lamentin, Baillif, Vieux-Habitants, Le Moule, ou encore Capesterre de Marie-Galante.
En 2018, deux restrictions de consommation, dues à la présence de chlordécone, avaient été prises, dans le Sud-Basse-Terre… contre 3 en 2017.
La performance d’un réseau d’eau se juge à la qualité de la ressource… mais aussi à sa quantité
Deux paramètres au cœur des préoccupations des autorités organisatrices des services publics de l’eau et de l’assainissement.Objectif : garantir un meilleur service aux usagers qui, de longue date, subissent pénuries, coupures, tours d’eau et manque de pression.
En 2017, sur les 74 millions de mètres cubes d’eau produits, seuls 28 ont été consommés. Ainsi, 62% du volume d’eau sorti des ouvrages de production ont été perdus, contre 20% au niveau national.
C’est, malgré tout, mieux que l’année précédente : -2% de taux de perte, par rapport à 2016.
Mais une amélioration trop imperceptible, au regard du désastre et des annonces de mobilisation des acteurs concernés.
Les causes de ce vaste gaspillage :
- l’existence de nombreuses fuites sur les réseaux
- la vétusté de certains compteurs, qui sous-évaluent les relevés
- les branchements clandestins
Le Sud Grande-Terre, les communes de Petit-Bourg, Goyave, Capesterre-Belle-Eau, Basse-Terre, Saint-Claude, Baillif… mais aussi la Désirade et les Saintes sont plus impactés .
Autre frein à un renouvellement des canalisations en Guadeloupe : dans les secteurs précités, la cartographie des réseaux et branchements… est méconnue.
Notons aussi l’absence d’une réelle stratégie territoriale.
Pour remédier à ces manquements, un marché a été lancé, en juin dernier, par l’Office de l’eau. Il vise à améliorer la connaissance du patrimoine, en vue de la révision du Schéma départemental mixte eau et assainissement.
Voir les données publiées en 2018 : Les captages des rivières protégés des pollutions