A Brazzaville, de 1940 à 1944, Félix Eboué œuvre sans se ménager pour la France libre. Le travail est harassant et Brazzaville ressemble à un panier de crabes. Les rivalités entre les responsables de la France libre épuisent Félix Eboué. Malgré tout, le gouverneur général de l’Afrique équatoriale française (AEF) croit en son combat. Les populations de l’Afrique équatoriale française contribuent à l’effort de guerre. Le travail forcé continue en Afrique dans les colonies françaises libres, vichystes et britanniques.
Félix Eboué a le soutien total du général de Gaulle qui lui demande d’organiser une conférence à Brazzaville pour clarifier la position de la France quant à l'avenir de ses colonies africaines. Après cette conférence, le gouverneur général de l’AEF est exténué. Il part en vacances en Egypte avec sa femme Eugénie et sa fille Ginette. Il s’éteint des suites d’une congestion pulmonaire le 17 mai 1944 au Caire. Dans Zistoir, nous vous proposons d’aller à la rencontre de Félix Eboué, un personnage historique au destin extraordinaire en quatre épisodes de 30 mn.
Episode 4 : Félix Eboué, la grand oublié
Retrouvez ici les quatre épisodes de Zistoir consacrés à Félix Eboué.
Pour chaque volet, nous vous proposons en bonus un extrait écrit de l'interview de l'un des invités du podcast. Cette semaine, il s’agit de Guillaume Villemot, auteur d’une biographie intitulée Eugénie Eboué, portraits d’une combattante (Dumerchez).
Outre-mer la 1ère : Après la conférence de Brazzaville, du 30 janvier au 8 février 1944, que fait Félix Eboué ?
Guillaume Villemot : Félix Éboué est vraiment exsangue. Eugénie Eboué lui dit : "Maintenant, il faut que tu te reposes". Félix lui répond : "Ok, très bien. Il y a toujours un endroit où j’ai rêvé d’aller, c’est le Caire. Partons en Egypte". Un voyage en Égypte est décidé, et Félix part accompagné d’Eugénie et de Ginette.
Il est essentiel de comprendre l’aura dont Félix Éboué jouit à l’époque, ce qui est difficile à mesurer aujourd’hui. Premier gouverneur noir, figure emblématique de la France libre et allié clé du général de Gaulle, Félix incarne un symbole puissant pour les populations africaines, qu’elles soient subsahariennes ou nord-africaines. Quand il arrive en Égypte, l’accueil est digne d’une rockstar. Les Égyptiens se pressent, fascinés, pour rencontrer cet homme.
Cependant, au lieu de prendre le temps de se reposer, d’admirer les pyramides ou de flâner dans les galeries du musée du Caire, Félix Éboué choisit de s’investir dans une série de conférences. Fidèle à lui-même, il est incapable de refuser ces opportunités de partager son message. Mais entre les variations de température, les ventilateurs et son corps déjà épuisé, Félix tombe malade. Ce qui pourrait sembler anodin – un simple coup de froid – se révèle fatal. Son organisme affaibli ne parvient pas à lutter. En moins d’un mois, il succombe, terrassé par l’épuisement.
Félix Éboué, qui rêvait d’un jour être présent sous l’Arc de Triomphe pour assister au défilé des troupes victorieuses, ne verra jamais ce moment. En mai 1944, il disparaît et il est inhumé au Caire.
Qu'est-ce que l'on sait des obsèques de Félix Eboué au Caire, justement ?
L’enterrement de Félix Éboué a été un événement grandiose. Quelques photos témoignent de cet instant. Il a été enterré dans l’église catholique du Caire. C’est un séisme dans le monde de la France libre. La lettre de condoléances que le général de Gaulle adresse à Eugénie Éboué en est un témoignage poignant. De Gaulle, qui n’est pas connu comme un sentimental laisse transparaître une proximité sincère et une estime profonde pour Félix et sa famille. Ce lien étroit, rare dans les écrits du général, révèle à quel point Félix Éboué occupait une place singulière dans l’esprit de de Gaulle, qui l’avait nommé cinquième compagnon de la Libération.
La mort de Félix Éboué ne bouleversa pas seulement les cercles de la France libre, mais ébranla également l’ensemble du continent africain et les territoires ultramarins français. Sa figure était centrale dans l’édifice de la France libre. Malgré les difficultés liées aux déplacements en temps de guerre, des représentants des États alliés et de nombreuses personnalités étaient présents lors de ses obsèques au Caire. Le cercueil de Félix Eboué est recouvert de couronnes de fleurs.
Parmi les témoignages, des télégrammes affluent du monde entier, adressés à Eugénie Éboué. Le président de la Croix-Rouge, des chefs africains, et bien d’autres expriment à quel point Félix Éboué fut une figure indispensable, une personnalité essentielle.
Un texte particulièrement éloquent de l’archevêque de Brazzaville souligne l’importance de Félix Éboué, non seulement en tant que chef politique mais aussi comme soutien indéfectible au monde catholique et religieux. Cela démontre l’ouverture de sa franc-maçonnerie, bien loin des fantasmes ou des clichés.
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Après la mort de son mari, Eugénie Eboué a choisi de faire de la politique. Est-ce que vous pourriez nous résumer en quelques mots la carrière politique d'Eugénie Eboué ?
Eugénie Éboué est une femme des "premières fois". Première institutrice à Saint-Laurent-du-Maroni, première Guyanaise élue députée à l’Assemblée constituante, et première femme guyanaise sénatrice. Aujourd’hui encore, elle demeure la seule femme à avoir siégé dans les trois grandes assemblées de la République : l’Assemblée nationale, le Sénat, et le Conseil économique, social et environnemental.
Sa carrière politique débute en Guadeloupe, où elle est élue conseillère municipale sous l’étiquette de la SFIO, l'ancêtre du Parti socialiste. C’est le parti de cœur de la famille Eboué, bien qu’Eugénie soit plus "anguille" que Félix car elle dira qu’elle était autant socialiste que gaulliste. Ce qui compte pour elle, c’est le programme du Conseil national de la Résistance. Lorsque la SFIO l’exclut, elle rejoint sans hésiter le RPF, le mouvement du général de Gaulle, où elle joue un rôle actif, notamment en organisant des collectes de fonds. Il y a un mot d’André Malraux qui salue son dévouement et son engagement.
Après la Seconde Guerre mondiale, Eugénie fait partie des premières femmes élues à l’Assemblée nationale, où elles sont une quarantaine à siéger. Par la suite, elle rejoint le Sénat, où son action se concentre sur la lutte contre les inégalités. Parmi ses combats majeurs figure la défense des droits des enfants issus de couples mixtes. Elle milite pour qu’ils bénéficient des mêmes droits que les enfants nés de familles de métropole, notamment en matière d’héritage ou de pensions alimentaires.
Eugénie s’illustre également dans son engagement pour l’égalité des anciens combattants. Elle dénonce avec véhémence les discriminations envers ceux issus des colonies, qui ne reçoivent pas les mêmes traitements que leurs homologues de l’Hexagone. Son plaidoyer pour l’égalité ne s’arrête pas là. Elle réclame des infrastructures essentielles dans les territoires d’Outre-mer, comme des hôpitaux, des routes, des banques, des assurances et des écoles. "Ces territoires sont riches, mais leurs habitants n’en tirent aucun bénéfice", s’insurge-t-elle.
Vers la fin de sa carrière, Eugénie décide de se présenter comme sénatrice de Guyane, sa terre natale. Elle pense alors que son nom et l’héritage de Félix Éboué suffiront à lui assurer une victoire. Mais ce sera un échec cuisant, vécu comme une profonde blessure d’orgueil et de tristesse. Malgré son influence et ses actions, elle ne parvient pas à convaincre les Guyanais. Cet épisode la marque durablement, mais elle ne se retire pas pour autant de la vie publique.
Eugénie poursuit son engagement en devenant élue locale à Asnières-sur-Seine, où elle avait acheté une maison avec Félix, espérant y passer une retraite paisible après la guerre. Elle est en charge des affaires sociales, un domaine qui correspond parfaitement à ses valeurs. À ce titre, elle laisse une empreinte durable, notamment à travers la création du centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville, encore actif aujourd’hui.
L’engagement d’Eugénie Éboué est indissociable de celui de Félix. Elle partageait avec lui une vision politique centrée sur la justice sociale et l’unité des populations, qu’elles soient d’Outre-mer ou de métropole. Cette vision s’était déjà manifestée dans les actions de Félix, comme lorsqu’il a organisé un bal en Martinique pour rassembler toutes les communautés, ou lorsqu’il a dénoncé les conditions de vie déplorables des habitants de Guadeloupe.
Après-guerre, Ginette, la fille de Félix et Eugénie, se marie avec Léopold Sédar Senghor. C'est un mariage prestigieux à l'époque, mais ça vire à la catastrophe.
Le mariage entre Ginette Éboué et Léopold Sédar Senghor est d’abord perçu comme un événement "people". Les actualités de l’époque, notamment les Actualités Gaumont, relatent l’événement avec un faste digne des mariages d’un chanteur ou d’une chanteuse aujourd’hui. La cérémonie civile a lieu à la mairie, suivie d’un mariage religieux à l’église Saint-Denis, en présence de tout le gratin politique parisien. La femme du président de la République est là, entourée de membres du gouvernement, de députés, ainsi que de nombreuses figures de la France libre.
Eugénie Éboué, la mère de Ginette n’est pas très favorable à ce mariage. Elle trouve Léopold Sédar Senghor alors jeune député socialiste, brillant -à la mort d’Eboué, il a publié un très joli poème- mais elle le trouve arriviste. Il n’est pas impossible, en effet, que Senghor ait vu dans cette union un tremplin pour son ascension politique.
Ginette et Senghor se sont rencontrés à l’Assemblée nationale, où elle travaillait comme attachée parlementaire. Ce ne sont pas les grands frères Eboué avec lesquels Senghor se trouvait en détention pendant la guerre qui l’ont présenté à Ginette. Leur histoire d’amour prend rapidement de l’ampleur, et le mariage marque le début d’une relation qui s’annonce prometteuse. Ils ont deux enfants. Mais la suite tourne au cauchemar en raison du comportement violent de Senghor, qui lève la main sur Ginette. Le divorce est rapidement prononcé.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Senghor va encore plus loin en demandant l’annulation de leur mariage auprès de la cour de Rome. Cette démarche est particulièrement douloureuse pour Ginette et sa famille, car elle nie non seulement leur union, mais aussi l’existence légitime de leurs deux enfants. Malgré la naissance de ces derniers, l’annulation est accordée, renforçant le sentiment d’effacement total que Ginette éprouve face à cette situation.
Pour Ginette, cet épisode laisse des cicatrices profondes, d’autant plus que Senghor, une fois le mariage annulé, montre peu d’intérêt pour ses enfants.
Qu'est-ce que l'on sait de la cérémonie de panthéonisation de Félix Eboué qui se tient le 20 mai 1949 à Paris ?
Eugénie Éboué joue un rôle essentiel dans la panthéonisation de son mari. À cette époque, le transfert au Panthéon est décidé par les chambres parlementaires, et elle vote en faveur de cet honneur. Cette panthéonisation est double puisqu’elle célèbre à la fois Félix Éboué et Victor Schœlcher, l’homme ayant définitivement signé l’abolition de l’esclavage en France.
L’événement est émotionnellement fort pour la famille Éboué. Voir le corps de Félix revenir en France, quatre ans seulement après sa mort, donne à cette panthéonisation un caractère à la fois solennel et intime. L’organisation de la cérémonie est soigneusement orchestrée. Le cercueil passe d’abord par le Sénat, puis par l’École coloniale, dont Félix Éboué est un ancien élève. Enfin, il est transporté au Panthéon.
Bien que cette panthéonisation ne soit pas accompagnée de discours aussi célèbres que celui de Malraux lors de l’entrée de Jean Moulin, elle mobilise une foule immense et suscite une émotion profonde. Félix Éboué devient ainsi le premier Noir à rejoindre le Panthéon, tout un symbole.
Cet événement reflète non seulement l’hommage à un homme hors du commun, mais aussi la volonté de la France, à l’aube de sa reconstruction après la Libération, de définir les valeurs qu’elle souhaite incarner. Il marque également un regard sur les colonies de l’époque, encore intégrées dans l’empire colonial.
Gaston Monnerville, fervent défenseur de Félix Éboué et acteur clé de cette panthéonisation, prononce un discours mémorable.
Est-ce qu’Eugénie Eboué et sa fille Ginette ont cherché à mettre en lumière la figure de Félix Eboué après sa mort ? Il y a notamment la grande, l'énorme statue de la place des Palmistes à Cayenne.
Après la guerre, Eugénie Éboué se consacre à deux grands combats : son engagement politique et la préservation de la mémoire de son époux, Félix Éboué. Ce combat mémoriel devient une mission centrale dans sa vie, partagée notamment avec sa fille Ginette. Il n’existe presque aucune statue, rue ou place inaugurée en l’honneur de Félix Éboué, que ce soit en Afrique ou dans l’Hexagone, où Eugénie n’ait été présente, prenant la parole ou simplement témoignant de son soutien.
Pour Eugénie, la mémoire de Félix Éboué est essentielle. Elle s’investit si pleinement dans cette cause qu’elle en vient à s’effacer derrière lui. Elle est aujourd’hui oubliée dans la mémoire collective. Pourtant, son parcours et son discours sont toujours d’actualité. Première femme députée et sénatrice guyanaise, membre du Conseil économique, social et environnemental, son message d’égalité et de justice résonne toujours avec une grande pertinence aujourd’hui.
Eugénie ne ménage aucun effort pour que l’héritage de Félix Éboué soit reconnu et célébré. Elle veille à ce que son rôle dans l’histoire soit pleinement compris, que ce soit en Afrique, dans les territoires ultramarins ou en France métropolitaine. Elle intervient même auprès de figures majeures, comme le général de Gaulle. À titre d’exemple, lorsqu’elle souhaite qu’une citation d’André Malraux figure sur une stèle commémorative dédiée à Félix Éboué, elle adresse une lettre manuscrite à de Gaulle, débutant par un affectueux "Mon cher général", comme elle savait si bien le faire. De Gaulle lui répondra favorablement, démontrant le respect qu’il avait pour elle et pour Félix.
A chaque fois qu'il y aura une cérémonie, Eugénie sera au premier rang, y compris lorsqu'il y aura l’inauguration d'un buste de Félix en Guadeloupe. Ses enfants poursuivront ce travail de mémoire. Charles et Ginette seront en Guyane lorsque l'aéroport de Cayenne sera baptisé Félix Eboué en présence de Nicolas Sarkozy.
Pourquoi la personnalité de Félix Eboué est-elle tombée dans l'oubli ?
Plusieurs facteurs expliquent l’effacement progressif de la mémoire de Félix Éboué dans la conscience collective.Le premier facteur tient à la tendance, récurrente, à réécrire ou à simplifier l’histoire à posteriori. Pendant la vie du général de Gaulle, la mémoire de Félix Éboué était intouchable. Le discours prononcé par de Gaulle à Bordeaux en 1947 témoigne de l’importance centrale qu’il accordait à Éboué dans l’histoire de la France libre. Pour de Gaulle, la place de Félix Éboué était incontestable, indépendamment de ses origines ou de sa couleur de peau.
Cependant, avec le recul, une vision plus uniformisée et "classique" de la France libre a émergé, éclipsant peu à peu les figures atypiques comme celle de Félix Éboué. À Brazzaville, par exemple, une partie des responsables de la France libre appelaient Félix Éboué et sa femme "Bamboula" et "Bamboula première". Ce racisme latent au sein de certains cercles a contribué à diluer son héritage dans la mémoire collective, au profit d’autres figures jugées plus conformes à une certaine image de la Libération.
De Gaulle, pour sa part, n’a jamais cessé de soutenir et de valoriser Félix Éboué. Il en témoigne non seulement par ses discours, mais également par la proximité entre leurs familles respectives. Les lettres échangées entre Madame de Gaulle et Eugénie Éboué révèlent une relation sincère et empreinte de complicité. Pourtant, après la mort du général, son entourage politique v vraiment blanchir toute cette période-là.
Cette marginalisation ne concerne pas uniquement Félix Éboué, mais également d’autres figures issues des colonies et des territoires ultramarins qui ont joué un rôle crucial durant les guerres. Prenons l’exemple du bataillon du Pacifique : composé de soldats originaires de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie, du Vanuatu et d’autres territoires, ce bataillon a combattu héroïquement à Bir-Hakeim, avec de lourdes pertes. Pourtant, leur mémoire peine à être reconnue. Elle émerge un peu maintenant. De même, les contributions des soldats nord-africains lors des deux guerres mondiales ont souvent été reléguées au second plan.
Un autre élément clé est l’absence de mémoires écrites par Félix Éboué. Lorsqu’une figure historique ne laisse pas d’écrits, il devient difficile de s’appuyer sur des témoignages directs pour transmettre son héritage. Cette absence a contribué à l’effacement progressif de sa mémoire, en dépit de l’actualité persistante de ses idées. Relire les textes de Félix Éboué aujourd’hui est une véritable révélation. Sa vision de l’Afrique post-Libération, empreinte d’humanisme et de lucidité, reste profondément inspirante.
Il est intéressant de noter que la mémoire de Félix Éboué a conservé une place importante jusque dans les années 1950 et 1960, période durant laquelle le général De Gaulle était encore vivant. Eugénie Éboué, sa veuve, a également joué un rôle majeur dans la préservation et la transmission de cet héritage. Cependant, après la disparition de De Gaulle en 1970, une simplification de l’histoire semble s’être opérée. Était-ce une volonté consciente ou simplement un processus inconscient de réécriture ? Difficile à dire. Mais il est peu probable que cela ait été motivé par de la malveillance.
Quoi qu’il en soit, cette simplification a fait perdre de vue l’importance capitale de Félix Éboué dans la légitimation et le succès de la France libre. Son rôle central ne peut être sous-estimé. Lorsque de Gaulle prend la parole derrière son micro, seul, après l’appel du 18 juin, il bénéficie certes du soutien moral de Churchill, mais cela ne suffit pas. Le fonctionnement pragmatique de Churchill exigeait des preuves concrètes de ralliement, et c’est précisément ce que Félix Éboué a offert.
Éboué a été le premier à donner à de Gaulle une crédibilité politique, militaire et économique réelle. À un moment où De Gaulle ne disposait encore que de très peu d’officiers ralliés après l’armistice demandé par le maréchal Pétain, le soutien de Félix Éboué et son rôle décisif dans le ralliement des colonies ont été essentiels pour donner à la France libre une assise internationale. Grâce à Éboué, De Gaulle a pu affirmer : "L’Empire me suit", une déclaration qui a considérablement renforcé sa position sur la scène mondiale.
Retrouvez Guillaume Villemot dans les quatre épisodes de Zistoir consacrés à Félix Eboué.
Et consultez ci-dessous, les articles qui accompagnent ce podcast :
►RÉCIT. Administrateur colonial, résistant d'Outre-mer, franc-maçon… Qui était vraiment Félix Eboué ?