Echec des négociations. Les élus refusent d'entamer des discussions sans la présence de l'Etat. Le Collectif appelle à un renforcement de la mobilisation

La rencontre entre les élus et les membres du Collectif a tourné court. Les élus refusant de se prononcer hors la présence de l'Etat sur le préalable posé par le Collectif. Ce dernier appelle désormais ses militants et sympathisants à renforcer leur mobilisation sur le terrain

Ce sont des élus debout qui accueillent la délégation du Collectif dans la salle où devaient se tenir les premières duscussion. Devaient se tenir parce qu'il n'aura pas fallu longtemps pour que le dialogue soit suspendu entre les élus et le Collectif. 
Pourtant, tous s'étaient accordés sur une date de début des négociations, c'était ce mardi matin sur le Campus de Fouillole. Et de fait, ils sont effectivement venus, les uns et les autres. Pour le Collectif, le premier atelier ne pouvait porter que sur le réglement de la situation des personnes suspendues en raison du non respect de l'obligation vaccinale.
Jean-Marie Nomertin

©Guadeloupe

Une ambiance bon enfant qui va très vite contraster avec celle des élus qui, dans la salle, sont debout et déjà prêts à s'en aller. 
Pour eux, il s'agissait avant tout d'évoquer tous les points sur lesquels ils ont compétence, estimant devoir laisser à l'Etat le soin de se prononcer sur ceux qui le concernent.

Mais en faisant ce choix, ils ont de fait exclu de leur champ de discussion le préalable posé par le Collectif. Dès lors, les deux parties ont été réduites à faire le constat de leur impossibilités de discuter ayant dès le début une contradiction dans la méthode. 

©Guadeloupe

A la sortie, dans un ton bien différent de celui qu'il avait avant d'entrer dans la salle, Jean-Marie Nomertin, au nom du Collectif, lance un appel au renforcement de la mobilisation 

©Guadeloupe

Quant aux élus, ils préfèrent rappeler la limite de l'exercice pour eux, limite à laquelle ils se sont tenue

Jocelyn Sapotille Porte-Parole des élus

©Guadeloupe

Témoin opportun de cette première séance avortée, la députée Mathilde Panot de la France Insoumise. Une occasion pour elle de réaffirmer la position de son parti dont le leader arrive ce même jour en Guadeloupe.

Mathilde Panot, Députée La France Insoumise

©Guadeloupe

Le Collectif a malgré tout tenu à remettre aux élus le constat fait par lui quant à la situation qui découle de l'obligation vaccinale imposée aux soignants. En fin de matinée, les élus de la Guadeloupe ont rejeté sur l'Etat la responsabilité de l'échec du lancement de ces négociations

Communiqué des élus