Affaire du Karacoli : à la recherche du juste équilibre, entre économie et environnement

Procédure annulée pour un restaurateur de la plage de Grande Anse, à Deshaies. Son lieu de loisirs et de restauration sur la plage aurait des conséquences sur la vie des tortues. Une plainte avait été déposée à son encontre pour infraction au code de l'environnement.

C'est une oasis pour les visiteurs en quête de dépaysement. Une halte loin du béton et de la ville.

Mais seulement voilà, il y a quatre ans, une association de protection des tortues marines et des espèces protégées a déposé une plainte contre le propriétaire des lieux.

Avec ce restaurant à ciel ouvert, les tortues perdent leur refuge et leur lieu de ponte. Mais Ivyns Salcède n'est pas resté sourd aux cris d'alerte des défenseurs des tortues. Il a investi dans un nouvel éclairage du site mais ce n'est pas tout.

Ivyns Salcède, patron du Karacoli

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Un lieu de loisirs et de restauration sur la plage mais quel préjudice et quelles conséquences sur la vie des tortues. Pour en avoir le coeur net, le patron du Karacoli dit avoir commandé une étude à un cabinet d'expert.

Il y a trois jours et plusieurs années après la plainte, le tribunal a annulé la procédure pour vice de forme.

Sarah Aristide, avocate du restaurateur

©guadeloupe

L'association Le Gaiac n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire, ni sur les infractions reprochées au propriétaire du Karacoli.

Mais Ivyns Salcède n'en a pas fini avec les démêlés administratifs. Il est aujourd'hui en pleine négociation avec les services de l'état. Une partie de son bar de plage empiète sur le domaine public maritime. Il est dans l'attente d'une autorisation pour un peu plus de 600 m2 de sable.