Les efforts demandés par le gouvernement fragilisent la situation des retraités

Le premier ministre l’a annoncé dimanche. La rigueur budgétaire est nécessaire : Baisse ou hausse des minimas sociaux, les collectivités sont une fois de plus sollicitées. La présidente du Département de Guadeloupe dénonce un manque de contrepartie de l’Etat
Encore un coup dur pour les collectivités locales, le premier ministre Edouard Philippe a annoncé dimanche dernier des mesures de rigueur budgétaire à l’occasion de la discussion du prochain budget de la France au Parlement.
Les pensions de retraites ne seront plus indexées sur le coût de la vie. Une mauvaise nouvelle pour l’opposition.
Le gouvernement a aussi annoncé, en parallèle, une augmentation des minimas sociaux et notamment le RSA. Le revenus de solidarité active qui est géré par les départements, et qui ne dépend pas du gouvernement.
Pour l’association des départements de France ça ne passe pas. D’autant que pour les collectivités majeures, le gouvernement à imposé les contrats dits de « Cahors ». Des contrats d’objectif qui imposent aux collectivités de ne pas augmenter leur budget de fonctionnement de plus de 1,2% et en contrepartie il y a des dotations.
Pour Josette Borel Lincertin, la présidente du département, l’équation est quasi intenable

josette Borel Lincertin, présidente du département

Sur le terrain, ces reconsidérations financières couplées à d'autres facteurs, notamment inhérents à la gestion des dossiers par les organismes concernés, fragilisent la situation des plus fragiles, au nombre desquels, les retraités. 
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