Un élève policier guadeloupéen de l'école de Nîmes, a fait circuler, une vidéo de propagande de l'Etat islamique, dans son établissement. Selon la police des polices, il n'a toutefois aucun lien avec l'organisation terroriste. Il a été suspendu par la direction de l'école.
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Un jeune élève de l'école de police de Nîmes a été suspendu pour avoir fait circuler une vidéo de propagande de Daech au sein de son établissement. Le Guadeloupéen, âgé d'une trentaine d'années, risque d'être renvoyé, rapporte France Bleu.
L'élève policier a d'abord été placé en garde à vue avant d'être suspendu vendredi dernier. Selon l'IGPN, la police des polices, la police judiciaire et la direction, le jeune homme n'a cependant aucun lien avec l'organisation djihadiste.
"C'est de la bêtise, c'est un idiot. Toutes les vérifications ont été faites, il n'a aucun lien avec le groupe terroriste. Il n'est pas musulman, il n'est pas radicalisé" a réagi Gil Andreau, le directeur de l'école de police de Nîmes au micro de France Bleu.
D'autant plus que l'élève souhaitait dénoncer les agissements de l'Etat islamique selon les premiers éléments de l'enquête, mais "l'a fait de manière inadaptée", selon Eric Maurel, le procureur de la République de Nîmes, interrogé par France 3. Il n'y a pas de "prosélytisme ou d'apologie du terrorisme". Il n'y aura pas de suite judiciaire à cette affaire.
L'élève suspendu, lui, passera en conseil de discipline dans moins d'un mois. Il sera probablement renvoyé de l'école.
Pas de lien avec l'Etat islamique
Le jeune homme est accusé d'avoir fait circuler la vidéo du groupe terroriste, qui se trouvait sur son télépgone, à d'autres élèves policiers. Choqués par son comportement, plusieurs de ses camarades ont alerté la direction de l'école.L'élève policier a d'abord été placé en garde à vue avant d'être suspendu vendredi dernier. Selon l'IGPN, la police des polices, la police judiciaire et la direction, le jeune homme n'a cependant aucun lien avec l'organisation djihadiste.
"C'est de la bêtise, c'est un idiot. Toutes les vérifications ont été faites, il n'a aucun lien avec le groupe terroriste. Il n'est pas musulman, il n'est pas radicalisé" a réagi Gil Andreau, le directeur de l'école de police de Nîmes au micro de France Bleu.
Une carrière brisée
Jimmy Terrine, président de l'association des policiers ultramarins déplore le manque de discernement de l'élève. Selon lui, cet acte irréfléchi démontre "l'immaturité du jeune homme". Il regrette toutefois les proportions prises par cette histoire. "Il a fait une erreur caractérisée, maladroite. On peut difficilement soutenir ce genre d'erreur. C'est quand même triste pour un jeune homme qui était auxiliaire de police, qui a réussi son concours d'entrée en école de police et qui en perd le bénéfice, pour des bêtises".D'autant plus que l'élève souhaitait dénoncer les agissements de l'Etat islamique selon les premiers éléments de l'enquête, mais "l'a fait de manière inadaptée", selon Eric Maurel, le procureur de la République de Nîmes, interrogé par France 3. Il n'y a pas de "prosélytisme ou d'apologie du terrorisme". Il n'y aura pas de suite judiciaire à cette affaire.
L'élève suspendu, lui, passera en conseil de discipline dans moins d'un mois. Il sera probablement renvoyé de l'école.