Les compétences sont partout en Guadeloupe, y compris dans les quartiers prioritaires. Ainsi, pour pallier les inégalités à l'embauche, il y a le dispositif Emplois francs. Dans ce cadre, Pôle Emploi et préfecture aident financièrement les recruteurs qui embauchent des résidents de ces quartiers.
Le préfet de région, Alexandre Rochatte et le directeur de Pôle Emploi Guadeloupe, Olivier Pelvoisin, ont tenu, cette semaine, à faire la promotion du dispositif d'emplois francs.
Celui-ci a un double objectif : aider financièrement les entreprises qui souhaitent embaucher et pallier les inégalités à l'embauche, selon le lieu de domiciliation des postulants.
Concrètement, pour l'emploi d'une personne résidant en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), une entreprise peut prétendre à :
- pour un contrat à durée indéterminée (CDI), une aide de 5.000 euros, par an, pendant 3 ans (soit un total de 15.000 euros) ;
- pour un contrat à durée déterminée (CDD) d'au moins égale à 6 mois, une aide de 2.500 euros, par an, pendant 2 ans (soit un total de 5.000 euros).
Un bonus est prévu, dans le cadre du plan de relance, avec les emplois francs +, l'aide est majorée, pour les personnes embauchées de moins de 26 ans.
Cette semaine, une signature de ce dispositif a eu lieu chez un barbier des Abymes, l’établissement "Buzz Barber" du quartier de Lacroix, aux Abymes, en présence, donc, d'Alexandre Rochatte et d'Olivier Pelvoisin.
Le manager du salon, Karim Grenadin, s'est dit enchanté de cette opportunité. Il entend poursuivre sur cette lancée et embaucher d'autres collaborateurs, prochainement.
A noter que 15% de la population de la Guadeloupe sont visés par ce dispositif d'Emplois francs, car ils résident dans ces quartiers dit prioritaires.