L’Outremer touché de 5 à 10 fois plus que l’Hexagone, la grande pauvreté est largement plus présente sur nos territoires.
Elle frappe plus de 10% de la population antillaise et réunionnaise : + de 30% des Guyanais, là où elle est de 2% dans l’Hexagone.
Quant à Mayotte, c’est tout simplement les 3/4 des habitants qui en sont victimes.
En Guadeloupe, en Martinique et sur l’île Bourbon, 1/4 de ceux qui sont touchés par ce fléau ont des revenus de l’ordre de 500 euros, 340 pour la Guyane. Pour eux, cela signifie par exemple l’impossibilité d’acheter des vêtements neufs et l’amoncellement de factures impayées sur des services pourtant vitaux.
En cause le manque de formation, d’emploi et l’importance des inégalités
EA l’origine de cette situation selon l’INSEE, le faible niveau de formation, le manque d’emploi et les inégalités massives. Il s’agit là d’une nouvelle mesure de la pauvreté Outremer et d’une avancée. Longtemps, la statistique publique a masqué la situation des DOM puisque le nombre de pauvre était calculé en fonction du niveau de vie médian de chaque territoire.
Une moyenne bien plus faible que celle du territoire national, ce qui avait pour effet de minimiser l’ampleur de la pauvreté ultramarine.
Toute une partie des habitants vit en effet dans des conditions proches de celle des pays les plus pauvres du monde alors que la France est l’un des plus riches.