L'entreprise guadeloupéenne STMI a présenté le "Sargaplage" à Saint Félix au Gosier. Ce tapis mobile motorisé est le dernier-né des engins mis au point par cette entreprise de métallurgie industrielle pour ramasser et traiter les sargasses. Il succède ainsi aux fameux "Sargator 1 et 2".
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Doté de deux tapis superposés de 6 mètres de long pour 1,60 m de large et inclinables jusqu’à 45 degrés, le Sargaplage est alimenté par un groupe électrogène de 25 KVA. « A la différence de ses prédécesseurs Sargator 1 et 2, il travaille depuis la terre ferme. Il est capable de traiter un banc d’algues de 40 centimètres d’épaisseur pour un débit de 80 tonnes à l’heure » assure Laurent Brousseau, directeur général de STMI.
La démonstration en images :
A (re)voir les explication de Laurent Brousseau, directeur général de STMI interrogé par Eric Stimpfling et Olivier Duflo :
Plusieurs communes interessées
Annoncé pour 130 000 euros l’unité, le Sargaplage a été commandé par la SEREG, une entreprise guadeloupéenne déjà propriétaire du Sargator 1. « Nous sommes en train de déterminer le moyen le plus efficace pour concentrer les sargasses vers le tapis. Cela peut être de simples filets de pêche ou un Mobitrack » explique Camille Vaïtilingon, directeur général du groupe éponyme. Les communes de Saint François et Goyave en Guadeloupe et du Robert en Martinique envisagent également d’acquérir ce type d’équipement. « Le marché aux Antilles peine à décoller, heureusement il y a l’export» reconnaît Laurent Brousseau.Un savoir faire pour les tapis en métal
Trois tapis fixes de 6 mètres de large pour 9 mètres de long sont en cours d’achèvement dans les ateliers de Moudong à Baie-Mahault. Ils seront installés dans les prochaines semaines dans la centrale thermique d’AES à Itabo en République Dominicaine. Ils permettront de sécuriser l’approvisionnement en l’eau de refroidissement des turbines.A (re)voir les explication de Laurent Brousseau, directeur général de STMI interrogé par Eric Stimpfling et Olivier Duflo :