L'entreprise guadeloupéenne STMI a présenté le "Sargaplage" à Saint Félix au Gosier. Ce tapis mobile motorisé est le dernier-né des engins mis au point par cette entreprise de métallurgie industrielle pour ramasser et traiter les sargasses. Il succède ainsi aux fameux "Sargator 1 et 2".
Annoncé pour 130 000 euros l’unité, le Sargaplage a été commandé par la SEREG, une entreprise guadeloupéenne déjà propriétaire du Sargator 1. « Nous sommes en train de déterminer le moyen le plus efficace pour concentrer les sargasses vers le tapis. Cela peut être de simples filets de pêche ou un Mobitrack » explique Camille Vaïtilingon, directeur général du groupe éponyme. Les communes de Saint François et Goyave en Guadeloupe et du Robert en Martinique envisagent également d’acquérir ce type d’équipement. « Le marché aux Antilles peine à décoller, heureusement il y a l’export» reconnaît Laurent Brousseau.
Un savoir faire pour les tapis en métal
Trois tapis fixes de 6 mètres de large pour 9 mètres de long sont en cours d’achèvement dans les ateliers de Moudong à Baie-Mahault. Ils seront installés dans les prochaines semaines dans la centrale thermique d’AES à Itabo en République Dominicaine. Ils permettront de sécuriser l’approvisionnement en l’eau de refroidissement des turbines.
A (re)voir les explication de Laurent Brousseau, directeur général de STMI interrogé par Eric Stimpfling et Olivier Duflo :