Un mois, jour pour jour, que le volcan de Saint-Vincent a fait entendre sa colère. La première éruption depuis 40 ans sur cette île caribéenne. Les 110 000 habitants vivent depuis au rythme de ses manifestations entre rejets de cendre et coulées de boue, aidés aussi par la communauté guadeloupéenne
Un mois après l'hécatombe, les Caraïbes ne lâchent pas leur île voisine. L'éruption du volcan de Saint-Vincent a soulevé une importante solidarité de la part des Caribéens. En Guadeloupe, l'association Contacts et recherches Caraïbe (Coreca) est mobilisée depuis le début pour apporter son aide.
Dès le 21 avril dernier, les membres du Coreca, grâce à la mobilisation d'entreprises mais aussi de particuliers, se sont démenés pour mettre à disposition une barge avec l'aide d'industriels et de commerçants de la Guadeloupe et de la Martinique.
240 palettes d'eau envoyées
240 palettes d'eau, des aliments pour bétail, des produits sanitaires pour les enfants et une quinzaine de tankers, c'est ce qu'ils ont pu envoyer à partir de la Guadeloupe.
Le prochain envoi se fera à partir de Pointe-à-Pitre dès la semaine du 17 mai puisque d'autres besoins se font ressentir, notamment des aliments pour animaux et de la mélasse ainsi que des produits hygiéniques (couches, médicaments) et de l'alimentaire. Nous fournirons aussi des outils et du matériel pour pouvoir faire des abris pour les animaux.
Les agriculteurs et bananiers de la Guadeloupe se sont aussi mobilisés pour pouvoir récolter leurs surproductions et pouvoir faire partir des racines et des fruits pour Saint-Vincent.
Les précisions de Catherine Cylla, responsable de la commission solidarité du Coreca, au micro de Florence Peroumal