Entre sècheresse du premier semestre et forte pluviométrie entre octobre et décembre 2020, les planteurs s'attendent à ce que la richesse saccharine ne progresse pas, notamment dans le nord Basse-Terre, par rapport a l’an dernier.
La production de canne sera supérieure de 5 et 10% selon les parcelles, mais le climat n’a pas favorisé la croissance des cultures à la bonne période.
La baisse de la richesse qui fut très basse en 2020 reste une crainte pour les agriculteurs.
Baudoin est un planteur de la section Pérou à Petit Bourg. Il cultive de la canne sur 12 hectares et devrait récolter 500 tonnes soit 200 de plus que l’année dernière.
Près de Pombiray à Saint-François,
Ritchy Karioua semble être un peu plus rassuré qu’il y a 6 mois, lors de la replantation de ses champs. Après des efforts titanesques, il devrait maintenir ses rendements : environ 70 tonnes à l'hectare sur 40 hectares à récolter. Il a multiplié les interventions en matière d’entretien en puisant dans sa trésorerie personnelle pour maintenir le rendement à l’hectare et l’éventuelle richesse espérée pour 2021.
Mais il regrette le retard dans le paiement des aides de l’Etat qui pénalise les planteurs
Ritchy Karioua, producteur cannier
Cette année, hors Marie-Galante, les prévisions de récolte sont de 435 500 tonnes : 285 500 en Grande-Terre et 151 000 tonnes en Basse-Terre, soit 4% de plus par rapport a 2020.
En principe la récolte devrait démarrer d’ici 15 à 20 jours, si toutes les conditions sociales, industrielles et agricoles sont réunies.