Le Gouvernement a présenté vendredi son « plan vélo et mobilités actives ». Son ambition : multiplier par 3 le nombre de trajets que nous faisons actuellement à vélo. A l’échelon national, 58% des personnes qui vivent à moins d’1 km de leur lieu de travail y vont en voiture
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Le gouvernement entend mettre en place 25 mesures qui vont du numéro d’immatriculation pour chaque bicyclette (pour limiter les vols) à la multiplication des parcs de stationnement en passant par des aménagements pour permettre aux cyclistes de franchir ponts et tunnels en toute sécurité. Budget global de ce plan : 350 millions d’euros sur 7 ans, soit 50 millions par an.
Sachant que 81% des déplacements domicile-travail se font en voiture en Guadeloupe, comment basculer du « tout-voiture » à une pratique du vélo au quotidien. L’ORT, l’Observatoire Régional des Transports, a fait des propositions ces 5 dernières années aux collectivités mais rien ne change
En Guadeloupe, le vélo, on le sort pour se dépenser, les cyclistes du dimanche avalent les km mais grimper dessus du lundi au vendredi pour aller au travail, c’est une toute autre affaire. Il faut dire que hormis quelques pistes et bandes cyclables entre Baie-Mahault et Goyave, entre Sainte-Anne et Gosier ou à Marie-Galante, les aménagements en faveur des cyclistes sont quasi inexistants. Et quand ils existent, les panneaux de signalisation et la peinture au sol sont effacés, la largeur de la bande cyclable est très variable. L’ORT, l’Observatoire Régional des Transports fait des propositions depuis des années comme utiliser davantage la piste cyclable qui longe au sud le pont de la Gabarre ; miser sur les parcs de stationnements qui sont quasi inexistants sauf dans certains établissements scolaires ; installer des stations de gonflage, proposer des kits de réparation, des services de location ou de prêt de vélo, de casque, de port bébés, de panier, inciter les entreprises et collectivités à installer des douches pour leurs salariés cyclistes… Le plan vélo du gouvernement reprend certaines mesures mais le chantier est vaste en Guadeloupe.
Et l’ORT remarque qu’il n’existe aucune association de cyclistes non sportifs dans l’archipel. La création d’une telle structure permettrait de renforcer la prise en compte du vélo utilitaire en Guadeloupe. Ce serait, selon lui, à la fois un acteur référent et mobilisateur.
Sachant que 81% des déplacements domicile-travail se font en voiture en Guadeloupe, comment basculer du « tout-voiture » à une pratique du vélo au quotidien. L’ORT, l’Observatoire Régional des Transports, a fait des propositions ces 5 dernières années aux collectivités mais rien ne change
Une idée qui ne fait pas son chemin en Guadeloupe
En Guadeloupe, le vélo, on le sort pour se dépenser, les cyclistes du dimanche avalent les km mais grimper dessus du lundi au vendredi pour aller au travail, c’est une toute autre affaire. Il faut dire que hormis quelques pistes et bandes cyclables entre Baie-Mahault et Goyave, entre Sainte-Anne et Gosier ou à Marie-Galante, les aménagements en faveur des cyclistes sont quasi inexistants. Et quand ils existent, les panneaux de signalisation et la peinture au sol sont effacés, la largeur de la bande cyclable est très variable. L’ORT, l’Observatoire Régional des Transports fait des propositions depuis des années comme utiliser davantage la piste cyclable qui longe au sud le pont de la Gabarre ; miser sur les parcs de stationnements qui sont quasi inexistants sauf dans certains établissements scolaires ; installer des stations de gonflage, proposer des kits de réparation, des services de location ou de prêt de vélo, de casque, de port bébés, de panier, inciter les entreprises et collectivités à installer des douches pour leurs salariés cyclistes… Le plan vélo du gouvernement reprend certaines mesures mais le chantier est vaste en Guadeloupe.
Et l’ORT remarque qu’il n’existe aucune association de cyclistes non sportifs dans l’archipel. La création d’une telle structure permettrait de renforcer la prise en compte du vélo utilitaire en Guadeloupe. Ce serait, selon lui, à la fois un acteur référent et mobilisateur.