Faut-il craindre l’arrivée des punaises de lits en Guadeloupe ?

Punaise de lit
Les punaises de lit envahissent peu à peu l'ensemble de l'Hexagone. Une infestation de ces insectes parasites, qui se nourrissent de sang humain, qui prend de l'ampleur et qui inquiète au-delà du territoire national. Quid de la Guadeloupe ?

Ces nuisibles font l’actualité dans l’Hexagone depuis plusieurs semaines. Présentes dans les cinémas ou dans les transports en commun, les punaises de lits ont un appétit féroce de sang et pourraient être transportées de façon passive par les personnes voyageant vers la Guadeloupe... Soit dans les bagages, soit dans les vêtements.

S’il est vrai que ces petits insectes qui craignent la lumière ne volent pas, ils se reproduisent et envahissent les logements. De la taille d’un pépin de raisin pour les adultes, leurs piqûres entraînent un gonflement dur et blanchâtre.

Mais pour l’heure aucun signalement n’a été effectué auprès des services de la préfecture, mais attention la période touristique qui s’ouvre pourrait être le vecteur d’une éventuelle invasion.

C’est ce qui a poussé les professionnels du tourisme de proximité à anticiper et à sensibiliser leurs adhérents à cette menace.

La Guadeloupe sur le qui-vive

Alors que s’est terminé à paris le salon Top Résa la semaine dernière, certains professionnels du tourisme ont évoqué cette problématique des punaises de lits. 

Fort heureusement, aucune identification n'a été soulevée et nous en sommes bien contents. Par contre, il est évident que nous devons nous préparer face à cette situation. 

Olivia Ramoutar, présidente de la Fédération du tourisme de proximité

Et pour ce faire, rien de mieux que l’anticipation et l’information auprès des adhérents.

Nous avons signé un partenariat avec un fournisseur, il y a quelque temps déjà. Il a les traitements qu'il faut. Mais, nous demandons à nos professionnels d'anticiper et de s'équiper en produits pour pouvoir traiter leurs hébergements avant cette saison qui arrive à grand pas. 

Olivia Ramoutar

Chez nous, il existe plusieurs sociétés spécialisées susceptibles de traiter les habitations. C’est le cas de la société de Jacques Listet. Il affirme n'avoir pas été, pour l'heure, sollicité et se souvient de son dernier cas traité. C'était il y a trois ans. Il se dit tout de même prêt à intervenir. 

Le traitement des punaises se fait d'une façon mixte, c'est-à-dire à la vapeur sèche et également avec des pesticides. La vapeur sèche est à plus de 200 degrés. Elle permet de détruire également les œufs. Il faut toujours faire un complément entre les deux. 

Jacques Listet, gérant de société

Sans établir une relation de cause à effet, la présidente de la Fédération du tourisme de proximité se veut très optimiste pour la campagne touristique à venir, même si pour l’heure, les réservations sont plutôt timides.