Un sentiment d'injustice. C'est ce qu'ont ressenti les commerçants des galeries de plus de 20 000 m2 suite aux restrictions liées à la Covid-19, énoncées par le préfet de la Guadeloupe mardi soir. A Destreland, propriétaires et employés des boutiques en galeries manifestent leur incompréhension.
Comme un air de déjà-vu. Ici, à Destreland, la dernière fois que la galerie marchande a dû fermer, c’était lors du premier confinement.
Bientôt un an après, la menace du variant a poussé les autorités à fermer une nouvelle fois les commerces. 150 magasins sont concernés. D’un autre côté, les restaurants, la pharmacie ainsi que l’hypermarché restent ouverts.
"On vit un peu mal la chose parce qu’il y a d’autres surfaces où les gens s’agglutinent alors que nous dans nos magasins, on n’a pas d’affluence."
Côté client, le sentiment est partagé. Certains ont confié comprendre cette mesure, compte tenu du contexte sanitaire. D’autres se disent inquiets pour l’avenir des commerçants.
Dans cet hypermarché, le protocole sanitaire reste le même : gel hydroalcoolique, port du masque et marquage au sol.
Une grande surface de 7 800 m2 où moins de 1 000 personnes sont autorisées simultanément.
Côté direction, on comprend également cette mesure même si l’on s’inquiète d’une baisse d’activité.
Emmanuel Denis, directeur adjoint du centre commercial Destreland
La réouverture est prévue dans neuf jours mais tout dépendra de l’évolution de l’épidémie sur notre territoire.
VOIR AUSSI :