Entre les affaires judiciaires et les manques de places aggravés par les fermetures de plusieurs structures existantes, l'actualité de ces derniers mois a mis en exergue la situation compliquée des crèches en Guadeloupe. Une réalité qui n'est pas propre à la Guadeloupe et a une résonance nationale
En fait, c'est un mouvement de fond qui touche les structures d'accueil de la petite enfance. Une étude a été menée en ce sens par le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA). Elle a été remise cette semaine à Agnès Buzyn la ministre de la santé et des solidarités. Elle laisse apparaître que 24 700 places de crèche ont fermé entre 2013 et 2017.
Premières causes de cet état de fait, les coûts de fonctionnement qui sont de plus en plus lourds. Pour être en phase avec la réglementation, les structures doivent, par exemple organiser leur accessibilité en prévision des personnes à mobilité réduite. Or, cette adaptation est souvent prohibitive pour certains qui préfèrent tout laisser tomber et fermer la structure pour ne pas tomber sous le coup de la loi.
Si l'on ajoute au tableau la disparition des emplois aidés, qui avaient été un poumon d'oxygène pour bon nombre de structures, on comprend dés lors la passe difficile qu'elles traversent et ces nombreuses fermetures.
En face, les parents sont livrés à eux-mêmes. La nature ayant horreur du vide, ici et là, des micro-structures autour de nourrices agrées ou à d'autres dimensions, ont progressivement vu le jour. L'étude du HCFEA montre que, dans le même temps, entre 2013-2017, ce sont près de 22 900 places qui ont été ouvertes dans ces "micro-crèches". Avec des coûts bien différents et souvent plus élevés que ceux pratiqués par les crèches.
Une recomposition de cet univers autour de la petite enfance qui a incité plus d'un à renouer avec les grand-parents. Peut-être un mal pour un bien...
Premières causes de cet état de fait, les coûts de fonctionnement qui sont de plus en plus lourds. Pour être en phase avec la réglementation, les structures doivent, par exemple organiser leur accessibilité en prévision des personnes à mobilité réduite. Or, cette adaptation est souvent prohibitive pour certains qui préfèrent tout laisser tomber et fermer la structure pour ne pas tomber sous le coup de la loi.
Si l'on ajoute au tableau la disparition des emplois aidés, qui avaient été un poumon d'oxygène pour bon nombre de structures, on comprend dés lors la passe difficile qu'elles traversent et ces nombreuses fermetures.
En face, les parents sont livrés à eux-mêmes. La nature ayant horreur du vide, ici et là, des micro-structures autour de nourrices agrées ou à d'autres dimensions, ont progressivement vu le jour. L'étude du HCFEA montre que, dans le même temps, entre 2013-2017, ce sont près de 22 900 places qui ont été ouvertes dans ces "micro-crèches". Avec des coûts bien différents et souvent plus élevés que ceux pratiqués par les crèches.
Une recomposition de cet univers autour de la petite enfance qui a incité plus d'un à renouer avec les grand-parents. Peut-être un mal pour un bien...