Après le FEMI reporté au mois de mai prochain, pour manque de financements, C’est au tour du Terra festival d’envisager l’annulation de l’évènement pour cette année. Certains festivals sont à la peine, d'autres émergent. Trop d’évènements ou pas assez de fonds publics à se partager.
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Une conférence de presse pour annoncer un retard dans les dossiers de financement ! La scène a quelque chose de navrant surtout quand l’évènement concerné en est à sa 24ème édition. Le FEMI fait grise mine et espère de tout cœur que son cinéma reviendra sur les écrans guadeloupéens. Mais disons le, c’est la soupe à la grimace et si les partenaires institutionnels assurent l’organisation d’un soutien indéfectible, il semble que ce festival vieux de 25 ans n’ait pas été anticipé.
Autre Festival qui pénètre le territoire guadeloupéen, le Terra festival, porté par Martine Sornay et son équipe de bénévoles. Un festival de cinéma qui propose des films d’un autre genre. Ces films qui conscientisent sur les questions d’environnement et de développement durable.
L’année dernière, le Terra en était à sa 14ème édition. Une édition 2017 pour laquelle le festival avait demandé toutes institutions confondues, des subventions pour un montant de 85 000 euros. A la date d’aujourd’hui, le festival n’aura perçu qu’un peu plus de 45 000 euros. Aussi il semble quasi impossible d’envisager une édition 2018, alors que le budget de l’année précédente n’est toujours pas bouclé.
Ces naufrages annoncés de deux rendez vous importants de notre calendrier culturel mettent en lumière la nécessité que la culture, chez nous, soit également soutenue par des partenaires privés. Les collectivités ne peuvent assurer à elles seules tous ces financements et certaines n’honorent carrément pas leurs engagements. Le Terra festival peut en témoigner.
Se pose aussi la question de la cohérence ! Comment un si petit territoire peut-il accueillir autant d’évènements sans modèle économique viable ?
La situation de ces deux festivals doit nécessairement interpeller les décideurs. Sereinement, calmement, il conviendra alors d’en discuter et de changer de modèle.
Autre Festival qui pénètre le territoire guadeloupéen, le Terra festival, porté par Martine Sornay et son équipe de bénévoles. Un festival de cinéma qui propose des films d’un autre genre. Ces films qui conscientisent sur les questions d’environnement et de développement durable.
L’année dernière, le Terra en était à sa 14ème édition. Une édition 2017 pour laquelle le festival avait demandé toutes institutions confondues, des subventions pour un montant de 85 000 euros. A la date d’aujourd’hui, le festival n’aura perçu qu’un peu plus de 45 000 euros. Aussi il semble quasi impossible d’envisager une édition 2018, alors que le budget de l’année précédente n’est toujours pas bouclé.
Ces naufrages annoncés de deux rendez vous importants de notre calendrier culturel mettent en lumière la nécessité que la culture, chez nous, soit également soutenue par des partenaires privés. Les collectivités ne peuvent assurer à elles seules tous ces financements et certaines n’honorent carrément pas leurs engagements. Le Terra festival peut en témoigner.
Se pose aussi la question de la cohérence ! Comment un si petit territoire peut-il accueillir autant d’évènements sans modèle économique viable ?
La situation de ces deux festivals doit nécessairement interpeller les décideurs. Sereinement, calmement, il conviendra alors d’en discuter et de changer de modèle.