Les murs sont encore vides tout autant que les espaces intérieurs au cœur de la visite de ce mardi.
Pourtant, la vie y grouille à grands rythmes et à grands pas. Le milliers d'ouvriers de tous corps de métiers employés par les 76 entreprises engagées sur le chantier s'activent sans répit. Ils savent que les jours et les mois leurs sont comptés. Ils auront à mettre le bâtiment à la disposition de ses utilisateurs à la fin de l'année prochaine.
Et ces derniers auront alors une année pour équiper, aménager, mettre en service, utiliser, éprouver et puis approuver avant de recevoir les premiers patients au cours du dernier trimestre 2024.
Une corde sensible était scrutée au cours de cette visite, celle des urgences. Les leçons de l'existant sont là pour servir de brouillon pour une copie que tous veulent optimale.
Tout cela faisait partie de la problématique inscrite sur les plans de conception des architectes. Il leur revenait alors de faire de Dothémare un hôpital de référence notamment pour la gestion des crises, crises humaines ou naturelles.
Tout ici doit en faire un modèle pour les futurs hôpitaux de l'Hexagone.
Mais une telle visite intervient alors même que la Région et le Gip Raspeg lancent le guichet unique de santé publique pour gérer la santé sur tout le territoire guadeloupéen. Ce qui ne devrait plus faire peser sur le CHUG de Dothémare les 42000 passages par an aux Urgences de l'actuel CHUG et alors même que ce ne sont pas moins de 180 personnels soignants qui agiront dans les futures Urgences.
Un rêve qui deviendra une réalité dans deux ans, mais un rêve qui permettra peut-être aux utilisateurs de l'actuel CHUG, soignants et patients, de prendre leurs maux en patience.