Fleuret, épée, sabre : et si on se mettait à l'escrime, une des disciplines phares de la Guadeloupe

À l'escrime club du Chevalier de Saint-George au Gosier, on s'évertue à former les trois mousquetaires de demain. Discipline reine en Guadeloupe grâce aux sportifs prestigieux qui accumulent titres et victoire. L'escrime est un sport très complet qui exige une concentration et une réflexion stratégique.

On fait des exercices de coordination et de déplacement. la marche pour se rapprocher de l'adversaire, la retraite pour s'éloigner et l'attaque pour se fendre. Il faut obliger les jeunes à se concentrer.

Steve Pajaniandy, maître d'armes du club Chevalier de Saint-George

Une fois les exercices d'échauffement terminés, on peut enfiler la tenue. Les escrimeurs sont évidemment protégés de la tête aux pieds.

En Guadeloupe, les deux armes pratiquées sont le fleuret et l'épée. Il n'y a pas d'enseignement de sabre.

Les trois armes se distinguent par la manière de toucher et par les priorités. Au fleuret par exemple, les zones de touches sont le buste, le ventre, les épaules et le dos, ce qu'on appelle le débardeur. Pour l'épée, l'arme de Laura Flessel, qui nous ramène le plus de médailles, c'est tout le corps qui est valable.

Steve Pajaniandy

Quant au sabre, c'est une arme qui touche avec le tranchant ou le piquant et qui est valable pour tout ce qui est au-dessus de la ceinture.

Un appareil de signalisation relié par un cordon permet d'enregistrer les touches.

L'escrime est le sport français qui a remporté le plus de médailles lors des derniers JO.

• Reportage / Le Club du 4 novembre 2024 / Laetitia Broulhet Noël / Jean-Marie Mavounzy / Frédéric Peyron / Justin Mirval