L'annonce a été faite sur le site du quotidien en Guadeloupe. L'heure n'est pas encore à la relance mais la situation de confinement a incité certains journalistes à reprendre du service, un peu plus tôt et sur internet
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Depuis l’officialisation de la reprise de France-Antilles par NJJ, la société de Xavier Niel, par le tribunal de commerce de Fort-de-France, les échanges allaient bon train sur le groupe WhatsApp de la rédaction.
Cependant, pas question de faire les choses dans le désordre.
« C’est sur la base du volontariat, parce qu’on jongle aussi avec les enfants quand on est à la maison. Chacun fait ce qu’il veut, comme il peut. Il n’y a aucune obligation. »
confirme Estelle Virassamy
La reprise officielle de France-Antilles par NJJ n’interviendra qu’au 1er avril. Jusque là, les journalistes travaillent de chez eux, avec leur propre matériel. « Nos mails professionnels sont encore actifs. Par conséquent, on reçoit encore toutes les informations.
Ensuite, tout se fait par téléphone. » Pas encore de vrai retour « sur le terrain », donc, pour les journalistes, surtout en situation de confinement.
« Nous sommes dans une situation transitoire. À quoi ressemblera le futur France-Antilles ? Nous ne le saurons qu’en avril, insiste Caroline Bablin. Pour l’instant nous faisons avec les moyens du bord. Le site internet France-Antilles existe, il est accessible et nous trouvions qu’il était dommage de ne pas l’utiliser. Tout ce que nous vivons à France-Antilles depuis deux mois est inédit, c’est quasiment du jamais vu. D’abord liquidés, puis repris in extremis, et maintenant nous voilà tous confinés, comme l’ensemble de la population. La situation est exceptionnelle à plus d’un titre. Et c’est dans ce contexte qu’on a eu envie d’apporter notre petite pierre à l’édifice et nous rendre utiles à la population, et en premier lieu à nos lecteurs, avec les moyens dont nous disposons
note Estelle Virassamy, journaliste à France-Antilles Guadeloupe.« Ça faisait quelques jours que certains avaient l’idée de remettre le site Internet en route...On sentait une frustration dans les discussions, celle qu’on peut ressentir quand on est journaliste et qu’on ne peut pas donner l’information à nos lecteurs. »
Cependant, pas question de faire les choses dans le désordre.
explique Caroline Bablin, rédactrice en chef de France-Antilles Guadeloupe.« On a demandé toutes les autorisations nécessaires avant de se lancer. Nous avons attendu d’avoir l’accord de notre ancien actionnaire, du repreneur et de l’administrateur judiciaire. L’activité du journal ne reprend pas vraiment puisque nous ne publions que sur le site, seulement des informations qui ont trait au Coronavirus et en libre accès. »,
« C’est sur la base du volontariat, parce qu’on jongle aussi avec les enfants quand on est à la maison. Chacun fait ce qu’il veut, comme il peut. Il n’y a aucune obligation. »
confirme Estelle Virassamy
La reprise officielle de France-Antilles par NJJ n’interviendra qu’au 1er avril. Jusque là, les journalistes travaillent de chez eux, avec leur propre matériel. « Nos mails professionnels sont encore actifs. Par conséquent, on reçoit encore toutes les informations.
Ensuite, tout se fait par téléphone. » Pas encore de vrai retour « sur le terrain », donc, pour les journalistes, surtout en situation de confinement.
« Nous sommes dans une situation transitoire. À quoi ressemblera le futur France-Antilles ? Nous ne le saurons qu’en avril, insiste Caroline Bablin. Pour l’instant nous faisons avec les moyens du bord. Le site internet France-Antilles existe, il est accessible et nous trouvions qu’il était dommage de ne pas l’utiliser. Tout ce que nous vivons à France-Antilles depuis deux mois est inédit, c’est quasiment du jamais vu. D’abord liquidés, puis repris in extremis, et maintenant nous voilà tous confinés, comme l’ensemble de la population. La situation est exceptionnelle à plus d’un titre. Et c’est dans ce contexte qu’on a eu envie d’apporter notre petite pierre à l’édifice et nous rendre utiles à la population, et en premier lieu à nos lecteurs, avec les moyens dont nous disposons