La fronde des élus guadeloupéens pour la défense des contrats aidés

Les élus de Guadeloupe plus que jamais solidaires afin de faire plier le gouvernement dans le dossier des contrats aidés. après les parlementaires et les exécutifs départemental et régional, les maires ont décidé de faire front commun face au gouvernement 
Les maires et les principaux élus de l’archipel doivent se rencontrer à l’hôtel de région aujourd’hui pour discuter signer une motion des élus pour dénoncer la gestion de ce dossier par l’Etat.
Les élus ne sont pas d’accord avec les propositions formulées par la préfecture mardi. L’Etat propose de reconduire les contrats aidés mais avec une baisse de l’amplitude horaires et une diminution de leur durée. Inacceptable pour les interlocuteurs du préfet de région. Une motion commune sera signée par l’ensemble des élus de Guadeloupe pour demander au gouvernement de respecter sa parole, et de maintenir le nombre de contrats aidés pour les années 2017 et 2018 au niveau de 2016, en maintenant leur durée (12 mois), le volume horaire (26h) et le taux de prise en charge par l’Etat. Hier soir les maires de Guadeloupe ont donné quitus à leur président Jean-Claude Pioche, sur la stratégie adoptée, lors d’une réunion de l’association des maires au WTC de Jarry à Baie-Mahault. 
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Une inquiétude des maires partagées par les associations qui recrutent grâce à ces contrats aidés. Leur disparition risque de mettre en péril leur survie et de plonger de nombreux salariés dans la précarité. Certains ont ainsi peur de l'avenir. Exemple avec deux animatrices exerçant dans une école primaire de Morne-à-L'eau.
 

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