Scientifiques, gestionnaires de pêche ou encore professionnels du secteur maritime et même étudiants, ce ne sont pas moins de 150 personnes qui participent cette semaine à la 77ème conférence annuelle de l'Institut des pêches des pays du Golfe du Mexique et de la Caraïbe. Une édition accueillie cette année par la Guadeloupe.
Face à des menaces communes telles que la pollution des matières plastiques ou encore le réchauffement des eaux, l’objectif ici est de partager savoirs et expériences pour mieux les affronter.
Que ce soit dans la Caraïbe ou sur l’ensemble de la planète nous souffrons. Nous souffrons du réchauffement climatique, de la surpopulation avec une demande croissante des différentes ressources comme la pêche. Et toutes ces problématiques liées à l’environnement, nous essayons de les surveiller et de les combattre en limitant notre impact pour que la biodiversité survive et que nous puissions vivre ensemble.
Martin Russel, président du Gulf and Caribbean Fisheries Institute
Et pour la Guadeloupe qui accueille cette 77ème édition, l’occasion est parfaite pour mettre sur la table les problématiques qui la concernent. Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe revient sur les besoins du territoire.
D'ailleurs cette semaine de conférence sera particulièrement suivie par les plus de 500 pêcheurs de l’archipel qui attendent des réponses concrètes sur une harmonisation des exploitations des espèces.
Le lambi qui fait souvent l'objet de nombreux trafics fera partie des discussions. Pour Charly Vincent, Président du Comité régional des pêches, par sa politique encadrée, la Guadeloupe peut servir d'exemple.
Et cette conférence se poursuivra toute la semaine, avec une session consacrée aux défis du renouvellement de la pêche Guadeloupéenne face au changement climatique.