Gosier : A la découverte de la "lutte sénégalaise"

Gosier : à la découverte de la "lutte sénégalaise" ©Rémi Defrance
Partons à la découverte d'une nouvelle discipline sportive. Le beach Wrestling, que l'on appelle également la lutte sénégalaise, est en train de s'implanter en Guadeloupe.

Connaissez-vous la lutte sénégalaise ? Cet art martial, venu tout droit du Sénégal, intègre aussi la boxe, d'où l'appellation de « lutte avec frappe ». Le lutteur peut à la fois donner des coups et recourir au corps-à-corps pour terrasser son adversaire.

Au départ sport amateur, la lutte sénégalaise est devenue un sport professionnel qui attire de plus en plus de jeunes sportifs et de spectateurs. 

Pour cette journée de découverte, au Gosier, ce sont des pratiquants avec déjà une bonne base en art martial qui se sont confrontés à ce sport.

Comme moi je pratique le judo, c'est une nouvelle approche sur le contact et ça me permet de découvrir autre chose et d'avoir une nouvelle approche du corps-à-corps.

Dylan Metony, pratiquant

Dylan Metony, pratiquant

C'est très sympa mais je suis team jiu-jitsu sur les tatami. Pour pratiquer la lutte sénégalaise, il faut être curieux et ne pas avoir d'appréhensions.

Juliette Martinet, pratiquante

Juliette Martinet, pratiquante

C'est un sport qui se pratique dans le sable où il faut une bonne dose de cardio et donc une bonne condition physique. Les règles sont simples : faire tomber l'adversaire et marquer trois points pour remporter le combat, qui dure trois minutes.

Une discipline ouverte à tout le monde : tous les gabarits et tous les âges peuvent être représentés.

La lutte sénégalaise est au carrefour de plusieurs autres disciplines de combat, ça permet aux différents pratiquants issus d'autres arts martiaux de pouvoir pratiquer ensemble car c'est une lutte assez simple et familière à d'autres disciplines.

Charles Bucher, professeur principal ZR Team Guadeloupe

Charles Bucher, professeur principal ZR Team Guadeloupe

Si l'engouement se confirme, des clubs pourrait être créé dans un prochain avenir.

REPORTAGE/
Reporter : Rémi Defrance
Monteur : Karla Nérin
Mixeur : Steeve Lancastre