Un fugitif interpellé par la police, après 11 mois de cavale

C'est dans cet hôtel que Léon Toussaint séjournait depuis deux nuits et a été interpellé - 12/05/2023. — C'est dans cet hôtel du Gosier que Léon Toussaint séjournait depuis deux nuits et a été interpellé - 12/05/2023.

Il avait réussi à se faire la belle l’an dernier, en juin, sur le chemin du retour en prison, après une visite médicale. Léon Toussaint a été rattrapé par la police, durant la nuit, au Gosier. Entre-temps, il aurait multiplié les méfaits. Ce serait son complice qui aurait été tué, hier, lors d’une tentative d’interpellation qui a mal tourné, à Baie-Mahault.

Eric Stimpfling • Publié le 12 mai 2023 à 15h33, mis à jour le 12 mai 2023 à 15h49

Léon Toussaint a été interpellé la nuit dernière (entre jeudi 11 et vendredi 12 mai 2023), vers 1h00 du matin, dans un établissement hôtelier de Montauban, au Gosier. Les fonctionnaires de la Police Judiciaire étaient à la manœuvre, assistés de leurs collègues du RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion).

Le suspect, un ressortissant dominiquais, âgé de 32 ans et considéré comme particulièrement dangereux, était en cavale depuis le 25 juin dernier. Il avait faussé compagnie à ses gardiens du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, lors du retour d’une visite médicale au Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe (CHUG).

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Léon Toussaint, évadé du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, le 25/06/2022.

L’homme était recherché notamment pour des faits présumés de vols et recels en bande organisée, extorsion aggravée et séquestration.

Son complice présumé est décédé au cours de son interpellation, qui a eu lieu hier, à Fond Budan à Baie-Mahault.
Selon le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, cet autre ressortissant dominiquais, dont l’identité n’a pas été révélée, a foncé délibérément, au volant de sa voiture, vers les fonctionnaires de police. Ces derniers ont alors fait usage de leur arme. Un tir s’est révélé mortel.

Le procureur de la République a ouvert une enquête de flagrance pour "violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner". Patrick Desjardins a par ailleurs saisi l’Inspection générale de la police nationale ; l’IGPN devra déterminer précisément les circonstances du tir de police et du décès de cet homme de 26 ans.

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