Le mouvement des planteurs va-t-il s'amplifier ou finir par se dégonfler ? C'est la question que tout le monde se pose aujourd'hui après l'opération escargot qui a causé de nombreuses perturbations de la circulation. Le collectif des agriculteurs qui rassemble en son sein plusieurs organisations syndicales est toujours sur le front et leur revendication principale du prix de 120 euros à la tonne de canne est toujours la même. Grégory Titus membre du Conseil d'Administration de la coordination rurale était présent sur les lieux :
Si la volonté de continuer la mobilisation est bien présente chez certains membres du collectif, seulement cinq entreprises de coupe refusent encore de démarrer la campagne et la quantité de tonnes de canne broyées par Gardel va crescendo. Nicolas Philippot, Directeur Général Délégué de l'usine Gardel, détaille cette progression :
Si la situation s'améliore du côté de la coupe, les discussions en cours, qui n'avaient pu aboutir à la signature d'un accord, devraient reprendre assez vite. L'État et les Collectivités avaient annoncé vendredi dernier un calendrier et une méthode. Les planteurs encore mobilisés attendent un retour de leur part... Sans délai car dès demain ils sont prêts pour d'autres actions.