Le groupe scolaire Raphael Jolivière fermé depuis jeudi, devra le rester encore longtemps. Les parents d'élèves avaient dénoncé les conditions d'insalubrité qui régnaient dans l'établissement. Une mise en demeure de la sous-préfecture a conduit à la fermeture de l'établissement...
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Au-delà de l’insalubrité des locaux, c‘est avant tout le non respect des normes de sécurité qui motive la fermeture administrative de ce groupe scolaire. Pour rappel, cet établissement regroupe une école maternelle et une école primaire, soit 500 élèves et 49 enseignants et personnel Atos
Dans un courrier du 8 février dernier, Jean-Michel Jumez, sous-préfet de Pointe-à-Pitre, a informé la directrice de l’établissement que la commission d’arrondissement pour la sécurité avait émis un avis défavorable à la poursuite de l’exploitation.
Les bâtiments sont de véritables passoires et font eaux de toutes parts. Conséquence, on trouve de l’eau dans les installations électriques et les portes coupe-feu sont hors service. Ces manquements aux règles de sécurité viennent s’ajouter à 9 prescriptions émises en janvier 2017 par cette même commission d’arrondissement. Des prescriptions visant à prévenir les risques d’éclosion et de propagation d’incendie qui n’ont jamais été suivies d’effet. Aucun travaux n’a été réalisé.
Conséquence, Jean-Michel Jumez a clairement rappelé à la directrice que sa responsabilité personnelle et pénale était engagée si l’établissement continuait à fonctionner.
Nous avons tenté de contacter Jacques Bangou, le maire de Pointe-à-Pitre, responsable des bâtiments. Sans succès. Du côté du rectorat, on indique être au courant du dossier, sans pour autant apporter davantage de précisions. De fait, les parents d’élèves que nous avons pu joindre demeurent dans l’expectative. Ils avouent n’avoir aucune information sur une délocalisation dans une autre école , voir sur un calendrier éventuel de travaux. Bref, c‘est le grand flou.
Dans un courrier du 8 février dernier, Jean-Michel Jumez, sous-préfet de Pointe-à-Pitre, a informé la directrice de l’établissement que la commission d’arrondissement pour la sécurité avait émis un avis défavorable à la poursuite de l’exploitation.
Les bâtiments sont de véritables passoires et font eaux de toutes parts. Conséquence, on trouve de l’eau dans les installations électriques et les portes coupe-feu sont hors service. Ces manquements aux règles de sécurité viennent s’ajouter à 9 prescriptions émises en janvier 2017 par cette même commission d’arrondissement. Des prescriptions visant à prévenir les risques d’éclosion et de propagation d’incendie qui n’ont jamais été suivies d’effet. Aucun travaux n’a été réalisé.
Conséquence, Jean-Michel Jumez a clairement rappelé à la directrice que sa responsabilité personnelle et pénale était engagée si l’établissement continuait à fonctionner.
Aucune solution envisagée pour la communauté scolaire
Nous avons tenté de contacter Jacques Bangou, le maire de Pointe-à-Pitre, responsable des bâtiments. Sans succès. Du côté du rectorat, on indique être au courant du dossier, sans pour autant apporter davantage de précisions. De fait, les parents d’élèves que nous avons pu joindre demeurent dans l’expectative. Ils avouent n’avoir aucune information sur une délocalisation dans une autre école , voir sur un calendrier éventuel de travaux. Bref, c‘est le grand flou.