Contrevenant du Dimanche Gras : la procédure judiciaire suit son cours

La procédure suit son cours, après l’incident survenu en pleine parade du Dimanche Gras, à Pointe-à-Pitre. L’homme, dont l’interpellation a été compliquée et a tourné à l’échauffourée, a été déféré, hier (mardi 21 février 2023), au Parquet de Pointe-à-Pitre. Il s’est vu notifier des poursuites des chefs de "rébellion, outrages, détention d’arme de catégorie B et non-respect d’une interdiction de port d’arme", informe le procureur via Twitter.
Cet individu a été "placé en détention provisoire jusqu’à vendredi, où il sera jugé par le tribunal correctionnel", est-il précisé.

Parce qu’il n’a pas obtempéré, le 19 février dernier, le défilé carnavalesque a été interrompu, vers 21h45. D’autres individus lançaient des projectiles sur les policiers, dont plusieurs ont été blessés. Ces derniers n’ont alors pas eu d’autre choix que d’utiliser du gaz lacrymogène, malgré la foule de spectateurs présents ; ce qui a provoqué un mouvement de foule.

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Pour rappel, le Parquet de Pointe-à-Pitre avait prévenu, mi-janvier : "toute personne interpellé en possession d’une arme, quelle qu’elle soit, en marge du carnaval (...) sera jugée en comparution immédiate à l’issue de sa garde-à-vue, avec réquisition de prison ferme".

Depuis, plus d’une demi-douzaine de personnes, interpellées en marge des défiles carnavalesques pour port d'arme, tirs et/ou rébellion, ont d’ores et déjà été condamnées à de la prison ferme, en Guadeloupe.
Le syndicat "Unité SGP Police 971" parle de 14 armes saisies, dont certaines avec viseur laser, depuis le début du carnaval 2023.