Le ras-le -bol des utilisateurs du port de pêche de Lauricisque

Le port de pêche et de plaisance de Lauricisque
Ils en ont assez. Depuis près d'un mois, les uns après les autres, pêcheurs et plaisanciers amarrés sur les quais de Lauricisque, sont régulièrement victimes de vols. Tout y passe au point de les exaspérer et de susciter de leur part une réaction commune. Ils ne veulent plus subir et dénoncent ensemble les actes de malveillance dont ils sont victimes.

Ce dimanche, sur leurs différents bateaux, ils sont là pour faire l'état des lieux de leurs embarcations respectives.
Et le constat n'est jamais sans pertes. L'un des plaisanciers s'est retrouvé sans sa carte de navigation et sans son ordinateur de bord et son GPS.

Jeff au milieu de ses instruments de travail

Jefferson, un marin-pêcheur, a constaté, entre vendredi et samedi, la disparition de ses bidons qui sont normalement accrochés à ses filets. 30 bidons qui lui ont couté cher, à 4€ le bidon ; lui aussi a été dépossédé de son GPS et de son sondeur. Même le paquet de biscuits laissé dans le bateau en a fait les frais. Près de 1000€ de pertes et l'impossibilité pour lui de retrouver ses filets sans son GPS.

Sans compter les tables en inox si précieuses pour les marins-pêcheurs et qui ont elles aussi été volées.

A ce jeu-là, chaque jour depuis un peu plus de trois semaines, la liste des objets volés ne cesse de s'allonger. 

Ce week-end, c'est Freddy Nébor qui en a fait les frais. Son treuil, un élément important pour l'exercice de son métier, lui a été subtilisé.

Quant à savoir qui sont les auteurs de ces méfaits, chacun y va de son hypothèse. Pour les uns, certains instruments n'ont pu intéresser que des pilotes de bateaux de plaisance qui cherchent à s'équiper en volant le matériel des autres.
Pour les autres, ce sont des pêcheurs eux-mêmes qui en sont les auteurs, compte-tenu de la nature des objets volés, comme les bidons de pêches. 

Des objets essentiels pour les pêcheurs mais à la merci des malveillants

Tous en sont à espérer que cette série va s'arrêter sans tarder mais que, le cas échéant, tout sera mis en œuvre pour protéger leur outil de travail pour éviter que les uns et les autres ne soient tentés de se défendre et de protéger leurs biens par leurs propres moyens.