La Chambre Régionale des Comptes vient de publier son rapport sur la situation financière de la Ville. Elle affiche un déficit d'au moins 78 millions d'Euros, une somme qui dépasse, pour la seule ville de Pointe-à-Pître, la dette de toute la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbes
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Les magistrats ont en effet disséqué le compte administratif 2017 et le budget primitif 2018, qui constituent à ce jour, les derniers actes budgétaires votés par le conseil municipal de Pointe-à-Pitre.
Et les résultats sont tout simplement affolants pour une ville qui compte un peu plus de 16 000 habitants. Le déficit du compte administratif dépasse les 58 millions d’euros et le budget primitif 2018 est déséquilibré à hauteur de 78 millions d’euros.
Les magistrats pointent notamment le pilotage financier insuffisant du programme de rénovation urbaine, les dettes non apurés auprès des fournisseurs, soit plus de 8 millions d’euros, sous réserves, "des factures dissimulées" et enfin des charges de personnels en constante augmentation.
Ce qui agace fortement la Chambre Régionale des Comptes qui conclut en rappelant que cette situation peut entrainer le déclenchement de l’article 2122-16 du Code générale des Collectivités territoriales. Article qui prévoit la suspension, voir la révocation du maire et de ses adjoints. Une menace qui avait déjà été agité devant Louis Molinié et Lucette Michaux Chevry, avec les suites que l’on connaît. Voilà Jacques Bangou averti.
Et les résultats sont tout simplement affolants pour une ville qui compte un peu plus de 16 000 habitants. Le déficit du compte administratif dépasse les 58 millions d’euros et le budget primitif 2018 est déséquilibré à hauteur de 78 millions d’euros.
Une dégradation constante
Certes, il s’agit d’un budget primitif, qui s’apparente à un prévisionnel de dépenses mais ce dernier chiffre démontre, s’il en était besoin, que la situation financière de la ville se dégrade très dangereusement.Les magistrats pointent notamment le pilotage financier insuffisant du programme de rénovation urbaine, les dettes non apurés auprès des fournisseurs, soit plus de 8 millions d’euros, sous réserves, "des factures dissimulées" et enfin des charges de personnels en constante augmentation.
Des recommandations qui n'ont pas été suivies
Et pourtant, depuis 2015, Pointe-à-Pitre s’est engagé à suivre un plan de redressement. Plan qui prévoit un retour à l’équilibre au 31 décembre 2018. Plan dont Jacques Bangou et sa majorité municipale n’ont, en réalité, jamais tenu compte.Ce qui agace fortement la Chambre Régionale des Comptes qui conclut en rappelant que cette situation peut entrainer le déclenchement de l’article 2122-16 du Code générale des Collectivités territoriales. Article qui prévoit la suspension, voir la révocation du maire et de ses adjoints. Une menace qui avait déjà été agité devant Louis Molinié et Lucette Michaux Chevry, avec les suites que l’on connaît. Voilà Jacques Bangou averti.
Rapport de la Chambre Régionale des Comptes
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