Le verdict concernant l'assignation en référé envers les membres de l'intersyndical afin de libérer les accès du CHU est tombé ce vendredi 9 août. Les grévistes sont priés de quitter les lieux, sous peine de devoir débourser 1000€ par jour.
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La direction du Centre Hospitalier Universitaire de Guadeloupe a finalement eu gain de cause. Selon elle, des barrages filtrant étaient mis en place par les membres de l'intersyndicale CGT-CHU/UTS-UGTG, créant une incompréhension chez les personnes voulant s'y rendre au point de rebrousser chemin. Une assignation en justice a donc été déposée, avec une expertise à l'appui, afin de libérer les accès de l'hôpital. De leur coté, les grévistes ont toujours nié ces accusations.
Des tensions qui ne risquent pas de s'apaiser
Après un renvoi réclamé par les avocats des syndicalistes, une audience s'est tenue le 8 août au Tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pitre. Le verdict du jury est tombé ce vendredi 9 août et va dans la sens des dirigeants du CHU en priant les grévistes de ne plus entraver les accès sous peine d'une amende de 1000€ par jour de non respect de la décision. Une rupture supplémentaire entre les deux parties.
Ecoutez la réaction de Gaby Clavier, secrétaire général de l'UTSG-UGTG, après l'annonce du verdict.
Gaby Clavier