Alors que les familles des victimes de l'incendie de Saint François sont en ce moment en Guadeloupe, le procureur de la République a tenu une conférence de presse cet après midi. Il a annoncé qu'une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire
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L'information est venue relancée toutes les hypothèses jusque là élaborées. Alors qu'il était convenu de penser que l'incendie de Saint François qui a coûté la vie à six personnes en vacances dans l'Archipel, aurait été causé par un barbecue mal éteint, les conclusions des experts infirment cette thèse et vont encore plus loin.
L'incendie serait parti d'une table sur laquelle se trouvaient plusieurs bouteilles d'alcool et serait peut-être dû à l'action d'un tiers. Volontairement ou involontairement, rien ne permet de le dire en l'état actuel du dossier.
Ce constat a donc conduit le Procureur de la République à ouvrir une information judiciaire pour homicide involontaire et à nommer un magistrat instructeur pour mener à terme les investigations nécessaires.
Ces conclusions, il a pu les donner en premier lieu aux familles des victimes. Arrivées hier soir en Guadeloupe, elles se sont d'abord rendues sur les lieux de l'incendie. Là elles ont reçu assistance et soutien, notamment de l'association "Gwada-France Victimes", présente sur les lieux pour les accompagner
Les familles ont aussi pu se recueillir au CHU devant les dépouilles des victimes du sinistre. Une première étape avant les funérailles qui auront lieu samedi dans le Gard, tandis qu'une messe sera célébrée en leur mémoire ce même jour à Saint François
L'incendie serait parti d'une table sur laquelle se trouvaient plusieurs bouteilles d'alcool et serait peut-être dû à l'action d'un tiers. Volontairement ou involontairement, rien ne permet de le dire en l'état actuel du dossier.
Ces conclusions, il a pu les donner en premier lieu aux familles des victimes. Arrivées hier soir en Guadeloupe, elles se sont d'abord rendues sur les lieux de l'incendie. Là elles ont reçu assistance et soutien, notamment de l'association "Gwada-France Victimes", présente sur les lieux pour les accompagner