"Gravides" : le Festival "Cri de femmes" s'offre une nouvelle gravité

Ce que dit l'art, ce que disent les artistes
Fidèle à sa vocation première, le Festival "Cri de femmes" souhaite emprunter le langage des arts pour exprimer les cris de révolte des femmes à travers le monde. Une démarche du militantisme artistique dans laquelle la Guadeloupe s'est inscrite en 2012, dans un mouvement impulsé par Stéphanie "Nèfta" Melyon-Reinette et que Petit Bourg accueille jusqu'au 31 mars 2024 à la Galerie Emergenc’Art située du Jardin de Valombreuse

En choisissant le terme "Gravides" pour porter la thématique 2024 du Festival "Cri de femmes", d'emblée, les organisateurs placent le public éventuel dans un mouvement d'attente et même dans une disposition pour recevoir.
Gravide en effet évoque ce qui est en gestation et, plus précisément, quand on parle d'une femme ou d'un utérus, de celle qui porte un embryon ou un fœtus.

En l'occurrence, les 18 jours du festival seront mis à profit pour que, ce qui a été emmagasiné depuis sa création, soit l'occasion d'un apogée au cours de cette 13 ème édition. Les artistes et porteuse/rs de projets sont porteurs d'un

engagement vers une émancipation et des résistances, à travers un terme profondément genré: GRAVIDES

Cri de femmes 2024

La poétesse, danseuse et sociologue Stéphanie Melyon-Reinette, alias Nèfta Poetry.

Tous auront donc à traduire ce concept dans les œuvres qu'ils présenteront, exécuteront, proclameront, afficheront au cours du festival. Ce sera donc l'occasion de 

  • 5 expositions
  • 3 masterclasses nocturnes
  • 1 concert
  • 1 vente privée d’art

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Et la source de cette gestation plurielle et de tous genres sera commune puisqu'elle puisera dans toutes les réflexions écoféministes et dans les vécus de femmes "au-delà des considérations biologisantes, essentialisantes" pour demeurer plus que jamais ce cri de femmes, lui-même aussi singulier que pluriel.